Son plan initial était de faire entrer des troupes en petit nombre à Tripoli avant que ses adversaires n’aient le temps de réagir, et d’entraîner la défection et le ralliement à son camp de groupes armés locaux et de responsables sécuritaires. Ce dernier restera connecté avec ce compte. Les butins de guerre sont une motivation certaine pour les combattants, et d’imaginer ce à quoi pourraient servir les armes dérobées aux troupes de Haftar fait froid dans le dos. Khalifa Haftar déclare la guerre à Ankara - Découvrez gratuitement tous les articles, les vidéos et les infographies sur liberte-algerie.com NewsletterRecevez toute l'actualité internationale directement dans votre boite mail, Suivez toute l'actualité internationale en téléchargeant l'application RFI, Libye: les Européens obtiennent l’ouverture d’une enquête par l’Otan sur l’attitude turque, Le chef de la diplomatie turque rend visite à Fayez el-Sarraj à Tripoli, En Libye, les deux camps s’accusent de crimes de guerre, Covid-19 en RDC: le président Tshisekedi annonce un couvre-feu national, Grève au Mali: les derniers propos du président Bah N’Daw braquent les syndicats, Rwanda: les proches de Paul Rusesabagina s'apprêtent à déposer une plainte en Belgique, Éthiopie: le témoignage des nouveaux arrivants du Tigré à la frontière soudanaise, Soudan: le Premier ministre dénonce la mainmise des militaires sur l'économie, Kenya: après la rupture avec la Somalie, le rapprochement avec le Somaliland toujours plus brûlant, RDC: Jean-Pierre Lacroix, numéro deux de l'ONU, reçu par Félix Tshisekedi, Nigeria: avec l'enlèvement des lycéens de Kankara, la nouvelle expansion de Boko Haram, Guinée: toujours contesté, le président Alpha Condé appelle à la réconciliation, Sénégal: polémique très politique autour de la réforme du statut de Dakar, Centrafrique: interdit de présidentielle, Bozizé veut unir l'opposition face à Touadéra. © 2020 Copyright RFI - Tous droits réservés. Certaines des milices en présence défendent peut-être leur fief, et un petit nombre d’extrémistes profite aussi de la situation pour se réinsérer dans les conflits. En 1969, l'officier né à Ajdabiya, dans l’est du pays, participe auprès de Mouammar Kadhafi au coup d'État qui renverse le roi Idris Ier. Selon les maîtres de Tripoli, ce n’est pas un homme de confiance et on ne plus discuter avec lui. Khalifa Haftar, un ancien chef de guerre du défunt guide libyen, qui contrôle la plus grande partie du pays, marche sur la capitale « pour la reprendre aux milices », mais aussi aux autorités en place reconnues par la communauté internationale. Lecture du Monde en cours sur un autre appareil. Alors que la responsabilité de l’escalade du conflit incombait uniquement à Haftar, les premiers communiqués des puissances occidentales et du Conseil de sécurité de l’ONU enjoignaient « toutes les parties » à cesser les hostilités. Les forces sous le commandement de Khalifa Haftar "se sont livrées à des tueries et auraient profané les tombes de leurs rivaux à Benghazi", deuxième ville libyenne, selon HRW. Mais la France, qui soutient Haftar depuis des années, continue de le protéger au niveau de l’Union européenne et au Conseil de sécurité de l’ONU (où Haftar peut aussi compter sur le soutien de la Russie). Ce message s’affichera sur l’autre appareil. L’attaque de Khalifa Haftar n’a pas eu l’effet escompté de diviser les groupes armés dans l’ouest de la Libye, mais les a au contraire unis contre lui. On arguait de la lassitude de ces communautés face à la guerre et des nombreuses façons d’acheter les chefs de milices. La longue carrière militaire de Khalifa Haftar. Khalifa Haftar a affirmé répondre « à l'appel de Tripoli ». Ce qui a fait pencher la balance du côté des forces de Tripoli. Ce message s’affichera sur l’autre appareil. L’homme fort de l’Est libyen est affaibli. Un grand nombre de ces groupes armés ont été créés au moment de la guerre de 2011 contre Kadhafi, sur la base de communautés locales – villages, villes ou quartiers. Tripoli réclame de pouvoir discuter avec un autre représentant de Benghazi lors des prochaines négociations entre les deux camps. Fréquentation certifiée par l'ACPM/OJD. Les deux puissances sont engagées dans une rivalité-coopération. Depuis qu’il s’est autoproclamé chef d’une « armée nationale libyenne » à l’Est, en 2014, Khalifa Haftar n’a cessé de monter en puissance, aidé en cela par des soutiens étrangers. Khalifa Haftar, « ses » islamistes et la guerre contre le terrorisme La lutte contre le terrorisme et plus largement contre l’islamisme est le principal argument mobilisé par Khalifa Haftar pour légitimer son offensive contre Tripoli. Le maréchal Khalifa Haftar et Fayez el Sarraj du gouvernement d’Union Nationale ont signé le mercredi 07 octobre 2020 des accords globaux à Bouznika au Maroc. RFI - Actualités, info, news en direct - Radio France Internationale. Le bloc uni formé actuellement contre Haftar se dissoudra et les rivalités apparaîtront, les différents groupes se disputant leur part du gâteau. En Libye, les armes se sont tues. Ce travail s’appuie sur les revenus complémentaires de la publicité et de l’abonnement. Un Noël végan et gourmand ? Il est dans une situation affaiblie face à ses alliés internationaux et régionaux, mais aussi face à sa base à l’est de la Libye, qui constitue une base sociale importante. Apparemment, il a pensé qu’il était maintenant assez puissant pour rompre les négociations en cours en vue de la formation d’un gouvernement provisoire et créer une nouvelle réalité sur le terrain par la force. Toute l'actualité de l'Afrique anglophone. Tel était le contexte à l’aune duquel les diplomates occidentaux, et Haftar lui-même, mesuraient ses chances de succès d’une prise de Tripoli. Et en cela, le parallèle avec la Syrie s’impose, même si, bien sûr, il y a des dissemblances. Pour la plupart de ces groupes, la dernière mobilisation remonte à 2014, au moment où la deuxième guerre civile libyenne a éclaté. L’Égypte et la Russie, alliés du maréchal Khalifa Haftar, mettent une autre personnalité sur le devant de la scène pour représenter l’est libyen : Aguila Saleh, le président du Parlement. Car quand la bataille sera terminée, les vainqueurs voudront récolter les fruits de leur victoire – au niveau politique comme financier. Alors, quels sont les objectifs de ces deux puissances, la Turquie et la Russie ? Les Européens redoutent que le président Recep Tayyip Erdogan n’utilise la carte de migrants en Libye comme il l’a fait en mars dernier en ouvrant sa frontière avec la Grèce et en encourageant des milliers de migrants à affluer vers cette frontière pour aller en Europe. Pour soutenir le travail de toute une rédaction, nous vous proposons de vous abonner. Depuis une semaine, la Libye est en proie à sa troisième guerre civile depuis 2011. Pour Hasni Abidi, politologue, spécialiste de la Libye, ce dernier n’a pas su saisir sa chance : « Le maréchal Haftar est dans une position très délicate. Pourquoi le chef de guerre et les gouvernements occidentaux se sont trompés sur la réaction que la tentative de prise de Tripoli allait susciter dans l’ouest de la Libye. En perdant Tripoli, le maréchal Haftar a perdu de sa puissance, il se trouve aujourd’hui dans une position difficile. Il a osé sécher un rendez-vous avec la chancelière. La guerre n’a fait que renforcer la cohésion de ces groupes. cette montée en puissance de la Turquie et de la Russie. Ce plan a t… Le gouvernement d’entente nationale (GNA), qui s’oppose à lui, a saisi l’occasion et exige son éviction de la vie politique. Les deux puissances soutiennent deux camps opposés et cherchent à asseoir leur influence dans ce pays riche en matières premières et où ils souhaiteraient s’installer durablement militairement et économiquement. Ce qui est sidérant dans cette affaire, c’est l’absence des pays européens, leurs divisons, alors que tout ceci se produit dans l’environnement géopolitique immédiat sur le flanc sud de l’Europe ». Or, contrairement à ces prévisions, l’offensive de Haftar sur Tripoli a uni les factions rivales à l’ouest de la Libye et a entraîné la plus grande mobilisation de forces vue depuis 2011. Comment fonctionne l’IGPN, la « police des polices » ? Mais même à cette époque, dans les villes amazighes (berbérophones) par exemple, seule une faible proportion des forces armées a rejoint le combat, restant sceptique quant à ses objectifs. Plongé dans le chaos à la suite de la chute de la dictature de Muammar Kadhafi en 2011, la Libye est principalement divisée entre deux autorités rivales : à l’ouest, le GNA de Fayez al-Sarraj, établi fin 2015 par un accord parrainé par l’ONU et basé à Tripoli, et à l’est l’ANL autoproclamée du maréchal Haftar. Les émissaires de Haftar contactaient des commandants de milices à l’Ouest pour conclure des accords qui permettraient à Haftar de prendre pied à Tripoli. Après la chute du régime de Khadafi, le pays est en train de renouer avec la violence armée. Il n’a désormais plus d’autre choix que de jouer le tout pour le tout à Tripoli, car une défaite serait désastreuse pour lui. Haftar n’a pas su comprendre les motivations des milices, et a surestimé leur opportunisme. Cette gestion solitaire de la crise libyenne avec le maréchal Haftar est très coûteuse sur le plan diplomatique ». A la fin de la deuxième guerre, la plupart de ces forces étaient désabusées par les discours qui avaient justifié la tuerie. Khalifa Haftar est soutenu par l’Egypte, les Emirats arabes unis et des mercenaires russes, selon l’ONU et des diplomates occidentaux Zine Cherfaoui 14 décembre 2019 à 9 h 20 min L’Égypte et la Russie, alliées du général Haftar, préfèrent désormais discuter avec le chef du Parlement, Aguila Saleh, qui s’est différencié de Khalifa Haftar en lançant une initiative pour la paix et en refusant d’abandonner l’accord politique de Skhirat, comme l’a fait récemment le maréchal Haftar. Les opérations continueront. Habituellement, cet aéronef est utilisé par le maréchal Khalifa Haftar, mais de plus en plus fréquemment, il sert à ses proches pour des trafics et du blanchiment d’argent. Une poignée de milices a établi un véritable cartel coordonnant un pillage des caisses de l’Etat au profit d’un cercle restreint de politiciens, d’hommes d’affaires et de chefs de milices. Le contenu auquel vous tentez d'accéder n'existe pas ou n'est plus disponible. Les stocks d’artillerie lourde ont le plus souvent été placés sous surveillance collective ou entreposés dans les propriétés des commandants. », Eloge du temps long au festival Entrevues de Belfort, George Smiley, le « mentor secret » de John le Carré, « Wara », sur TV5 Monde : une saga politique sur fond de mélodrame, Le monde de la culture se mobilise pour faire rouvrir les salles de spectacle, En Savoie, pro-ski et écolos sur une pente glissante, Du producteur au consommateur, le circuit court revient dans la course, S’aimer comme on se quitte : « Il m’a insufflé la vie que mon père perdait ». Les Occidentaux sont restés divisés au sein de l’ONU et de l’Otan, des failles qui ont permis cette montée en puissance de la Turquie et de la Russie en Libye. Cette défaite ouvre la voie à une nouvelle phase dans cette guerre, qui n’est pas terminée et qui risque de compliquer davantage la situation. Haftar a obtenu ce soutien grâce à sa lutte contre les groupes … La défaite militaire de Haftar, à Tripoli, a réduit ses chances de devenir l’homme fort de la Libye. Le maréchal Khalifa Haftar, dirigeant de l'Armée nationale libyenne et ex-homme fort de l'est du pays. Guerre LNA – GNA. Non. Mais la grande majorité de ces groupes a répondu à des appels collectifs aux armes en réponse à une menace sévère et existentielle. Khalifa Haftar, seul contre Al-Qaïda C'est l'homme le plus traqué de Libye. Après la chute de Kadhafi, la plupart des combattants sont retournés à la vie civile, laissant leurs pick-up dans leurs garages et leurs armes bien rangées à la maison. Le général à la retraite, Khalifa Haftar, est à l’origine de nombreuses opérations militaires en direction du Fezzan. Il ne s’agit pas de nier qu’il existe des intérêts matériels. Pendant mes séjours en 2018 et début 2019 à Misrata, Zintan et dans les villes amazighes, les commandants de groupes armés et les leaders communautaires s’accordaient tous pour rejeter une nouvelle guerre. La guerre fait rage entre les troupes LNA du Maréchal Khalifa Haftar et les défenseurs GNA de la capitale ! La pression locale et internationale les aurait alors contraints au cessez-le-feu et Khalifa Haftar aurait pu se servir de sa position nouvellement acquise à Tripoli comme d’un tremplin, la transformant en pouvoir politique à l’occasion d’une conférence nationale prévue mi-avril, sous l’égide de l’ONU. Elle n’a pas réussi non plus à pousser à organiser des élections en Libye. Mais une fois acquise, cette mobilisation a fondamentalement transformé l’équilibre des forces tel qu’on pouvait l’observer avant la guerre et qui a fait penser à Haftar qu’une prise de Tripoli par son camp était possible. Découvrez toute l’actualité liée à Khalifa Haftar. Publié le 10 avril 2019 à 03h43 - Mis à jour le 10 avril 2019 à 06h07. L’élément déclencheur a été l’offensive menée par Khalifa Haftar, le chef de guerre qui contrôle l’est de la Libye, pour prendre le contrôle, par la force, de la capitale Tripoli. Lorsqu’en 2016 des groupes armés de Misrata se sont mobilisés pour arracher la ville voisine de Syrte aux griffes de l’Etat islamique dans une bataille sanglante et épuisante, tous les combattants et commandants à qui j’ai parlé m’ont assuré qu’ils ne reprendraient plus les armes. L’Europe n’a pas su imposer un cessez-le-feu. Le maréchal Haftar a commis deux erreurs stratégiques : la première, un assaut contre Tripoli sans l’avis de ses partenaires, et la deuxième erreur c’est d’avoir boudé deux rendez-vous importants, celui avec le président Poutine et l’accord qui a été signé et, bien sûr, la conférence de Berlin. L’année dernière, quelques politiciens et chefs de milices de l’Ouest libyen ont tenté, pendant plusieurs mois, de mobiliser des soutiens en vue d’une offensive contre les milices qui sévissaient à Tripoli. Un seul objectif unit ces groupes : chasser les troupes de Haftar de l’ouest de la Libye et les repousser au-delà des positions qu’elles occupaient avant l’offensive afin qu’elles ne puissent plus jamais menacer Tripoli. La réponse des gouvernements occidentaux à l’offensive menée dans la région la plus peuplée de Libye a tardé, ces derniers attendant de voir si Haftar allait parvenir à des accords avec les groupes armés locaux et à entrer dans Tripoli. Sur le terrain, la partition est une situation de fait et l’avenir ne semble pas être celui d’un conflit gelé.
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