La royauté passe ensuite à ses fils, puis à Ménélas, son gendre. Susceptibles d'être choisis parmi les citoyens d'extraction modeste, ils sont un élément d'égalitarisme dans la société spartiate. Sparte: c'est une ville du sud du Péloponnèse connue pour sa célèbre cité antique dont il ne reste maintenant plus rien. En réaction, c'est alors au tour du théoricien contre-révolutionnaire Joseph de Maistre de reprendre le référent spartiate. Seuls Voltaire et le baron d'Holbach, parmi les plus connus, préfèrent la démocratie d'Athènes [152]. Quelques tensions ont lieu, mais les relations entre les deux cités restent bonnes jusqu'en 462, quand Sparte renvoie un contingent athénien dirigé par Cimon et venu l'assister en pleine révolte des Hilotes. Il est réputé avoir aidé Tyndare à recouvrer son trône. Son origine est discutée dès l'Antiquité ; la Souda, un dictionnaire byzantin, hésite entre une naissance à Sparte même et à Milet, en Ionie. Il prétend dans sa lettre avoir engagé une trentaine d'ouvriers, ne pas passer un jour sans faire de découverte, parfois découvrir plus de vingt inscriptions par jour, avoir des listes complètes d'éphores, prêtres et prêtresses, gymnasiarques, etc., avoir découvert les tombes de Lysandre et Agésilas. Il comprend deux régions principales, séparées par des montagnes. J.-C. ; ses débouchés sont principalement Tarente, colonie de Sparte, mais aussi l'Étrurie, la Cyrénaïque ou le delta du Nil. Sparte était une ville-état importante de la Grèce antique, située sur les rives du fleuve Eurotas en Laconie, dans le sud-est du Péloponnèse. Sparte (en grec ancien Σπάρτη / Spártê, en dorien Σπάρτα / Spárta), ou Lacédémone (en grec Λακεδαίμων / Lakedaímôn) est, avec Athènes et Thèbes, l'une des plus puissantes cités-États de Grèce antique. Il met en avant l'ampleur des inégalités sociales, et le fait que les deux cinquièmes de l'État soient possédés par les femmes. Sparte (n.prop.). Si ce n'est pas le cas, il est considéré comme une bouche inutile et une charge pour la cité : il est jeté dans un précipice appelé le gouffre des Apothètes[41]. De fait, l'armée spartiate est renommée comme la plus puissante du monde grec. Mais à la différence d'Athènes, l'eunomie est synonyme de grande discipline. À partir de la réforme de Lycurgue au VIIe siècle av. Quelle est la différence entre Athènes et Sparte? 1. En effet, comme dans toutes les cités grecques, l'armée spartiate n'est pas un élément distinct du corps social ; la discipline de la phalange est d'inspiration civique, et non l'inverse. L'abbé Fourmont, envoyé en Grèce par Louis XV, revint avec de nombreuses inscriptions, dont une grande partie qu'il affirmait provenir de Sparte. Quoi qu'il en soit, le roi en campagne est le commandant en chef[66]. La première mention fiable est celle que fournit Hérodote : en 480 av. Le pouvoir royal se transmet au « plus proche descendant du plus proche détenteur du pouvoir le plus royal »[60], c'est-à-dire que le fils passe avant le frère, qu'il y a droit d'aînesse mais que le fils né quand le père est déjà roi prime sur ceux pour lesquels tel n'est pas le cas. En voulant préserver l'héritage de l'époque archaïque, où Sparte connaissait aussi bien l'éducation militaire que les arts, elle s'est « crispée dans une attitude de refus et de défense, elle n'a plus connu que le culte stérile de la différence incommunicable ». Dès la fin de l'époque archaïque, cependant, Sparte émerge du lot, d'abord pour la puissance de sa phalange, ensuite pour son système politique, que beaucoup de poètes et Hérodote considèrent comme un modèle d'eunomie, c'est-à-dire de justice et de bon ordre[128]. La version du 28 octobre 2008 de cet article a été reconnue comme «, Redécouverte archéologique et historiographie, « le type même de la société politique juste », « l'État où la vertu a été la plus pure et a duré le plus longtemps », « la cohésion de la société et du corps politique ». Pendant la longue Guerre du Péloponnèse (431 à 404 av. Athènes lance l'expédition de Sicile, qui se solde par un désastre. Mais rien n'est réglé : Thèbes continue à reconquérir la Béotie (elle rase Platées en 373) et Corcyre refuse toujours de rejoindre Sparte, obligeant Athènes à la soutenir (373). La confédération athénienne est reformée (377), à laquelle se joint Thèbes, contre Sparte. Sparte soumet l'ensemble de la Laconie : elle commence par réduire toute la plaine de l'Eurotas, ensuite, elle repousse les Argiens et s'assure de toute la région. Durant cette période, un des plus grands théâtre de Grèce est construit sur l'acropole, ainsi que des temples de César et d'Auguste. L'archaïsme se retrouve également dans les fêtes religieuses spartiates (voir Gymnopédies, Hyacinthies et Karneia), et dans certains sacrifices, comme celui de chevaux à Hélios sur le mont Taygète[103]. Sparte ne se remettra jamais de cette lourde perte de son corps civique et militaire et se replie sur le Péloponnèse, réduisant ses prétentions à la Laconie. Forte de sa ligue et de sa puissante armée, Sparte se retrouve sans rival dans le Péloponnèse au début du Ve siècle. Peu nombreux, les spartiates se sont rapidement spécialisés dans le métier des armes. Le retour des Héraclides a été interprété comme la version mythique d'une invasion des Doriens, un peuple venu du Nord et parlant le grec. Un certain nombre de miracles leur est attribué, surtout dans la défense des armées spartiates (ils partent en campagne aux côtés des rois, représentés par des amphores jumelles). En 376 av. En 192, Nabis est assassiné. Elle consiste principalement en un entraînement sportif, où les femmes s'entraînent nues comme les hommes, ce qui entraîne la moquerie des athéniennes dans Aristophane[51]. Ils détiennent le monopole du commerce et partagent celui de l'artisanat avec les Hilotes. Dans le chapitre « Athènes, cité antique » : [] Une petite plaine de 22 kilomètres sur 10, limitée par l'Aigaléos, le Parnès, le Pentélique et l'Hymette et drainée par le Céphise grossi de l'Ilissos ; en son centre, une acropole de 85 mètres de hauteur, facile à défendre, assez proche de la mer pour que les communications soient aisées avec le monde de l'Égée, assez lointaine toutefois pour que la sécurité soit assurée contre les entreprises de [] Lire la suite Dans le chapitre « La morale cosmique » : [] Aucune mor… J.-C.), odéon de forme circulaire, le temple d'Athéna à la Maison de Bronze (fin du IVe siècle av. Pour éviter de renouveler une telle déconfiture, Sparte réunit alors un congrès des alliés, probablement en 505, pour discuter d'une nouvelle intervention à Athènes, cette fois pour rétablir Hippias. D'importants troubles politiques s'ensuivent à Sparte. Face à cet échec, Sparte reconnaît en Grèce l'influence perse. On ignore si tous les Spartiates pouvaient y prendre la parole, par exemple pour proposer une loi ou un amendement, ou si l'assemblée se contentait d'élire les éphores et des gérontes. J.-C.) Athènes refuse plusieurs fois la paix offerte par Sparte. En 433, enfin, l'affaire de Corcyre amorce la guerre du Péloponnèse. Les femmes spartiates se distinguent également des autres femmes grecques par leur mariage. J.-C.. La ville sera endommagée par un tremblement de terre en 375. S'il faut en croire Plutarque, une centaine de personnes seulement possèdent de la terre au IIIe siècle av. Les solutions et les définitions pour la page ville de grèce antique ont été mises à jour le 29 août 2020, trois membres de la communauté Dico-Mots ont contribué à cette partie du dictionnaire . Michael A. Ils comptent également des paysans, refoulés sur les terres médiocres. La ville de Sparte est, à l'époque classique (IVe-Ve siècle avant notre ère), à la tête d'un ensemble plus vaste que l'on appelle Lacédémone. De l'enfance à l'âge adulte (de 7 à 20 ans inclus), le jeune Spartiate est embrigadé par classe d'âge, hors de la tutelle parentale[44]. À l'occasion de ce réchauffement diplomatique, la Paix d'Antalcidas de 387 av. Alepotrypa et Kouphovouno ont également livré des artefacts en obsidienne, une pierre volcanique provenant de l'île de Mélos[5]. Philopoemen, stratège de la Ligue achéenne, oblige Sparte à y adhérer. Sparte, aussi nommée Lacédémone, est une ville Grecque de 18 000 habitants, située dans la presquîle du Péloponnèse. Aristodème meurt à Naupacte avant le retour des Doriens dans le Péloponnèse, identifié par les anciens comme le « retour des Héraclides ». Son fils (ou petit-fils selon les auteurs) Eurotas draine la plaine marécageuse et donne son nom à la rivière qui en découle. Des bijoux en or à décor de filigrane censés provenir de Thyréatide laissent également penser à des échanges avec la Troade[7]. La ville est située dans la vallée du fleuve Eurotas, entre les montagnes du Taygète à l'ouest et du Parnon à l'est. Les Spartiates remontent ensuite vers les sources de l'Eurotas, puis se lancent dans la conquête de la Messénie, qui donne lieu à trois guerres dont ils sortent vainqueurs. On peut dater de ce congrès la naissance formelle de la Ligue du Péloponnèse. Ce dernier cesse sa production vers 530 av. Sparte doit sa survie à la politique de bascule pratiquée par les Thébains et à la nouvelle alliance avec Athènes : en effet, Thèbes évite de trop renforcer les puissants Arcadiens, tandis que la nouvelle alliance spartiate-athénienne est officialisée en 369. Sparte antique. Dans la mythologie homérique, à l'époque mycénienne, Sparte faisait partie du royaume de Ménélas, frère d'Agamemnon et époux d'Hélène. La religion à Sparte frappe également par ses aspects archaïques. En réalité, la plupart des historiens s'accordent à penser que la Sparte archaïque n'a pas connu de loi interdisant la monnaie[83]. Héraclès réussit à sauver le pouvoir du roi Tyndare qui était menacé par son frère. Plus faible financièrement et militairement, Cléomène est écrasé à Sellasia par Antigone III Doson, roi de Macédoine. Cette cérémonie attire les touristes jusqu'au IVe siècle de l'ère chrétienne, comme en témoigne Libanios[19]. À Rome, un courant laconisant existe dès la république : Caton le Jeune prend les Spartiates pour modèles[145] ; Brutus renomme « Eurotas » un cours d'eau de son domaine à la campagne et affecte un style laconien quand il écrit en grec[146]. J.-C., Sparte a donc totalement vaincu Athènes dans la longue guerre du Péloponnèse. Il faut y ajouter les monuments funéraires — nombreux puisque Sparte enterre ses morts à l'intérieur de son périmètre[96] —, dont certains sont aussi des lieux de culte : c'est le cas de ceux de Lycurgue, Léonidas Ier ou encore Pausanias Ier[97]. Il y a bien entendu un recouvrement entre le fait d'être "laconisant" et celui d'être partisan d'un modèle oligarchique : Critias, chef de file des Trente à qui Sparte, vainqueur et occupant, donne le pouvoir en 404 av. J.-C.[3] Les premiers sites sont la butte de Kouphovouno, située à quelques kilomètres de Sparte, la grotte d'Alepotrypa, sur la côte orientale du golfe de Messénie, et un site des environs de la ville moderne d'Apidia, dans l'avant-pays du Parnon occidental[3]. Les réformes de Nabis sont abrogées, l'agôgè supprimée. Pindare en fait les « intendants de Sparte »[100], et la tradition fait de la cité leur lieu de naissance. L'antique Sparte était une austère et belliqueuse cité antique qui triompha d'Athènes à l'issue de la guerre du Péloponnèse. Dès le milieu du VIe siècle, Sparte soumet les cités arcadiennes, puis Argos. Une partie de l'érudition allemande (Karl Ottfried Müller, particulièrement dans les Doriens, et Werner Jaeger), et certains Français comme Maurice Barrès (Le Voyage de Sparte) y voient le génie de la « race » dorienne, l'« incarnation d'une politique consciemment raciste, guerrière et totalitaire »[153],[149],[154]. Mais, il était plus intéressé (en tant que commerçant) par les réalités économiques que par les antiquités. Au début du conflit, les belligérants allaient d'escarmouche en escarmouche contre le territoire voisin. Il semble en réalité qu'il ne se soit pas agi d'une invasion, mais d'une longue assimilation[10]. Pendant ce temps, les Perses se lancent dans une contre-offensive et Athènes rebâtit ses Longs Murs. Le modèle économique de Sparte se fonde sur une idéologie contre-économique particulièrement poussée. J.-C. en fusionnant quatre villages doriens : Cinosura, Limn… Pausanias, II, 5, 2 ; peut-être aussi Plutarque. Les villes d'Athènes et de Sparte étaient d'âpres rivales dans la Grèce antique. Les Hilotes, eux, peuvent être estimés de 150 000 à 200 000. Hérodote, VII, 134. Thèbes ruine sa domination sur ses esclaves périèques et hilotes : la Messénie est libérée par Épaminondas et sa capitale (Messène) refondée pour faire contrepoids à Sparte. Pour autant, ils sont libres et citoyens de leurs propres villes. L'historiographie les appelle traditionnellement les tresantes, les tremblants. En outre, au moins à l'époque romaine, la décision d'élever ou non un enfant est laissée à la famille, comme partout ailleurs en Grèce[43]. Ils jouent un rôle politique éminent : ils sont seuls à pouvoir préparer les lois, et à en avoir l'initiative[70]. Sparte change en conséquence de politique vis-à-vis de la Perse, se faisant le chantre du panhellénisme. Devenue mère, la femme spartiate est censée se conformer à un modèle héroïque dont les Apophtegmes lacédémoniens de Plutarque donnent de bons exemples. C'est l'Assemblée qui vote la guerre au Ve siècle av. L'abondance de la poterie suggère que la période est prospère. J.-C., ce qui contredit la chronologie traditionnelle plaçant le « Retour » quelques générations après la chute de Troie[11]. C'est aujourd'hui une petite ville de Laconie. Cette période ne se termina qu'avec la paix de Nicias (421). Il est donc difficile de savoir dans quelle mesure les descriptions hellénistiques et romaines peuvent également s'appliquer à la période archaïque et classique. Au contraire, la description par le commerçant britannique, Bernard Randolph, datant de 1687 est fiable. Le premier exemple d'alphabet laconien remonte au milieu du VIIIe siècle av. Au IVe siècle av. L'un d'entre eux (on ne sait comment il est choisi) donne son nom à l'année et aux documents officiels : on l'appelle ainsi l'éphore éponyme[76]. Il vit à la dure : le crâne rasé[45], il ne reçoit qu'un manteau (himation) par an et marche pieds nus[46] ; il dort sur une paillasse de roseaux de l'Eurotas qu'il a cassés à la main[47]. La contribution laconienne à la sculpture est bien loin d'atteindre celle d'autres régions grecques, mais peut se comparer à celle de la Béotie. Les hostilités à proprement parler commencent en 457, à l'appel de Corinthe. Son fonctionnement réel nous est peu connu. Elle devient progressivement la rivale d'Athènes, qui a une politique de conquête impérialiste. Cela n'empêche pas Athènes de quitter la ligue panhellénique pour aller fonder la ligue de Délos. Les familles ne peuvent se marier entre elles, et leurs tombeaux se trouvent en des endroits différents[59]. En Grèce, le parti d'extrême droite Aube dorée se défend des accusations de références au nazisme en affirmant que ce dernier a copié les Gréco-Romains, et en particulier Sparte, qui seraient son véritable modèle[154]. Comme Platon dans les Lois, il reproche à Sparte de se concentrer exclusivement sur la vertu militaire : sa victoire face à Athènes lui est fatale parce qu'elle ne sait pas gérer la paix. En 378 Thèbes est libérée, les Spartiates chassés avec l'aide discrète des Athéniens. Εt enfin, plus loin l’église d’Osion Nikonos. Elle vote les décisions par acclamations, ou, beaucoup plus rarement, par déplacement des votants, mais son vote ne lie pas la gérousie qui peut considérer que le peuple s'est trompé. Ce nombre décroît tout au long du Ve, principalement en raison du tremblement de terre de 464 av. Birley, « Hadrian and Greek Senators ». Sparte à proprement parler est constituée de quatre villages : Limnai (« du lac »), Kynosoura (« queue de chien »), Mesoa (« central ») et Pitana (« pâtissiers »), qui ne sont pas pleinement réunis par un synœcisme à l'époque classique[5], d'ailleurs Σπάρτη / Spártê signifie « semée », « parsemée » ou « éparse ». Les Héraclides quittent Sparte, sont chassés, et se réfugient dans le Péloponnèse. La faiblesse de Sparte permet à la Ligue achéenne de prendre son essor, pendant qu'une crise des institutions lacédémoniennes bouleverse la cité. Symbole de « l'exception spartiate », elle est également mal connue : la plupart des sources sont tardives. J.-C. dont la production subsistante consiste essentiellement en figurines de terre cuite. Et puis, au centre de la ville, la place centrale avec la belle mairie et la statue du guerrier spartiate inconnu (photo plus haut à gauche). L'illettrisme des Spartiates est d'ailleurs proverbial à l'époque classique chez les Athéniens[115]. On sait qu'au début des années 1620, Sir Thomas Roe, ambassadeur de Charles Ier à Constantinople employa divers agents « archéologues » qui parcoururent l'Empire ottoman. 5 Enfin, l’étude de l’ancienne polis de Sparte a été fortement conditionnée par la création de modèles qui ont peu à voir avec … Aristote se montre relativement critique dans sa Politique. nécessaire]. Les Perses décident alors de financer les ennemis de Sparte (Athènes, Thèbes, puis Corinthe et Argos). Sparte est ensuite attaquée en Phocide par les Thébains (375/4). Sparte fait théoriquement partie du camp des vainqueurs, mais en réalité, elle perd ses cités périèques, qui forment de leur côté le koinon (alliance) des Lacédémoniens libres. Sitôt les guerres médiques terminées, Sparte s'inquiète de la puissance croissante d'Athènes, auréolée de ses victoires contre les Perses. C'est un descendant d'Oreste, Aristodème, qui a les deux jumeaux Eurysthénès et Proclès, à l'origine des familles royales de Sparte à la suite d'un oracle de la Pythie. Une partie d'entre eux passent en Étolie, traversent le golfe de Corinthe, posent pied dans le Péloponnèse puis atteignent la vallée de l'Eurotas, où ils fondent Sparte[13]. Là encore, le matériel archéologique est trop maigre pour décrire la période avec précision. J.-C. Sous l'Empire romain[14], Sparte bénéficie du statut avantageux de cité libre et conserve des institutions spécifiques. Une ville est refondée sur le site en 1834, après l'indépendance de la Grèce : c'est la Sparte actuelle, construite selon les plans du baron bavarois Jochmus. En accédant au trône, Lacédémon donne son nom à la région qu'il gouverne, et celui de sa femme à la ville à proprement parler, d'où le nom de « Sparte ». Extrait de la traduction de, Archéologie: Pas d'infanticide chez les Spartiates, Annales historiques de la Révolution française, « Nul besoin de penser comme Hitler pour être nazi aujourd'hui », https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Sparte&oldid=175476413, Page avec coordonnées similaires sur Wikidata, Catégorie Commons avec lien local identique sur Wikidata, Portail:Sciences humaines et sociales/Articles liés, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence. Enfin, les richesses sont censées être méprisées. Elle peut donc ne pas être au même endroit que celle de la Grèce classique. La seconde étape consiste en l'annexion de la Messénie. La Sparte actuelle (en grec moderne Σπάρτη / Spárti) est une petite ville du Péloponnèse, chef-lieu du district régional de Laconie, du dème de Sparte et du district municipal des Spartiates. Là encore, il est difficile de porter foi à ce chiffre rond[17]. Ceci peut-être dans le but ultime de produire des mères fortes et saines, aptes à engendrer des enfants vigoureux[52]. La Seconde Sophistique s'intéresse principalement à Athènes, mais recourt encore à Sparte pour proposer des sujets de rhétorique : « Faut-il donner des murailles à Sparte ? Sparte apparaît aux autres cités grecques comme une spécialiste du combat : décrivant la cérémonie des ordres donnés le matin par le roi à ses troupes, Xénophon note : « si vous assistiez à cette scène, vous penseriez que tous les autres peuples ne sont, en fait de guerre, que des improvisateurs, et que les Lacédémoniens seuls sont vraiment des artistes en art militaire »[92]. J.-C. la puissance dominante de sa région et prend la tête des forces grecques lors des Guerres médiques. Au Ve siècle av. Selon Plutarque, le nouveau-né spartiate est examiné par une commission d'anciens pour déterminer s'il est beau et bien formé. En particulier, aucune trace certaine des trois principales évolutions de l'Helladique Ancien n'a été retrouvée en Laconie — une différenciation sociale poussée, l'émergence de la « triade méditerranéenne » (blé, vin, huile d'olive) et des destructions anciennement attribuées à l'« invasion » des Indo-Européens[8]. La distribution géographique des premiers sites habités permet de penser que les premiers habitants de la région sont arrivés par la mer et sont demeurés à proximité des côtes, Kouphovouno représentant une exception[4]. Tout ceci aboutit à ce que Philippe V de Macédoine prenne Argos pour la donner à Sparte. Des vestiges attestent que le site actuel était effectivement occupé à cette époque. Elle rejoint les rangs du reste de la Grèce au début du IIIe siècle av. Fouilles commanditées par l'État grec, à partir de 1957. Dicéarque[16] parle d'une loi à Sparte qui prescrit la lecture publique et annuelle dans le palais des éphores pour l'instruction de la jeunesse. Elle est minée par les dissensions internes. J.-C. un état plus large apparaissait sur la base de la municipalité. C'est lui qui aurait bâti dans la cité le temple d'Asclépios. La tentative hégémonique maritime de Thèbes (365/364) sur l'Égée et l'Asie mineure crée les conditions d'un soutien perse à cette alliance entre Sparte et Athènes. LeScribe; Maur34; Internaute Le roi Léotychidas II est envoyé détruire le pont de bateaux établi par les Perses sur le Bosphore, pour empêcher un retour perse, mais une tempête accomplit cette tâche pour lui. Par la suite, Sparte crée des unités de Néodamodes, des Hilotes portant l'armure lourde, employés en renfort et en garnison. À l'époque hellénistique, Sparte est un objet d'intérêt pour les amateurs de philosophie politique, qui tendent à l'idéaliser. Ainsi, on trouve des survivances de cultes non anthropomorphiques : Boiai, en Laconie, vénère un myrte sous le nom d'Artémis Sôteira[102]. Le premier livre des Macchabées[141] et les Antiquités juives de Flavius Josèphe[142] rapportent tous deux une lettre attribuée au roi Areus Ier et envoyée au grand prêtre Onias Ier, dans laquelle Areus clame une origine commune entre les Spartiates et les Juifs. À travers Platon et Plutarque, Jean-Jacques Rousseau considère Sparte comme « le type même de la société politique juste » et « l'État où la vertu a été la plus pure et a duré le plus longtemps », selon l'universitaire Paule-Monique Vernes ; il la préfère ainsi à Athènes[150],[151]. J.-C., et déjà dans les siècles VIII-VII av. O. Picard, « Monnaies et législateurs », dans P. Brulé et J. Oulhen. J.-C. aiguise l'ambition des Spartiates, points de départ de l'expédition des Dix Mille (401-399). https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Histoire_de_Sparte&oldid=176422464, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence. Réunis avec les éphores, ils peuvent même juger les rois[72]. Les rêves d'empire d'Agésilas se terminent rapidement, car il est rappelé dès 394, à cause des événements en Grèce : Athènes, Thèbes, Argos et d'autres cités se soulèvent contre Sparte — c'est le début de la guerre de Corinthe. Rome doit intervenir, exigeant que Sparte et Corinthe soient séparés de l'Achaïe. J.-C., elle remporte la guerre du Péloponnèse qui l'oppose à Athènes, mais perd l'hégémonie après la défaite de Leuctres en 371 av. Rester ferme à son poste est donc un devoir civique, mais aussi un gage de survie. On a conservé de lui un fragment d'une palinodie dans laquelle il nie qu'Hélène soit jamais allée à Troie[110], sans doute par égards pour les Spartiates qui la considèrent comme une déesse[111]. Leur pouvoir est si grand qu'Aristote le qualifie d'« égal à celui des tyrans »[77],[78]. Homère évoque dans le Catalogue des vaisseaux la « creuse Lacédémone »[7], entourée par les monts Parnon et Taygète où, dans l'Odyssée, Artémis est représentée menant la chasse[127]. J.-C.[63], et au moins à partir du siècle suivant, les éphores décident de la mobilisation[64],[65]. La cité ayant eu peu de bâtiments dans l'Antiquité, il ne restait presque rien au début du XVIIIe siècle.