En 1751, les îliens décrivent l'Île-Tudy comme « un endroit presque abandonné, inhabitable et gagné par la mer qui y passe et repasse surtout en hiver lors des grandes marées et mauvais temps »[1]. L'épisode de l'opération manquée du Jouet des Flots illustre la précarité des moyens dont disposait le Comité français de Libération nationale pour assurer les liaisons avec la France occupée : le Jouet des Flots était un vieux caboteur à moteur qui transportait des pommes de terre le long de la côte bretonne. Jim Hawkins, jeune garçon courageux, s’embarque sur un navire à la recherche d’un trésor enfoui sur une île déserte. Auparavant un des plus grands ports de pêche du Finistère (11e au début du XXe siècle, à égalité avec Guilvinec), l'Île-Tudy est devenue une station balnéaire (sa population est multipliée par 10 environ chaque été, par rapport à l'hiver), grâce à ses deux plages, le Teven (nom aussi des rochers de la petite pointe qui sépare cette plage de celle de Combrit-Sainte-Marine) et le Maracana, mais aussi grâce à son port, lieu où de nombreuses personnes se retrouvent chaque soir d'été. (...) Les Sœurs du Saint-Esprit, qui tiennent l'école des filles, sont une grande sauvegarde[94]. Le journal Ouest-Éclair du 15 février 1933 écrit, parlant de l'ensemble du littoral du Pays bigouden : « L'exportation de la dentelle et de la broderie s'est peu à peu tarie. Des rechargements de sable sont effectués régulièrement dans les zones les plus menacées par l'érosion, en particulier fin 2010 ; la construction de rampes d'accès à la plage et la pose de ganivelles visent à empêcher le piétinement des touristes afin de consolider le cordon littoral. L'anse du Pouldon est consécutive à un affaissement, mais communique avec la mer par la passe séparant l'Île-Tudy de Loctudy. En 1906, une fillette de 4 ans, Marie Le Guen, habitant avec ses parents pêcheurs une modeste chaumière à l'Île-Tudy, devint un véritable phénomène, qui fut évoqué dans tous les journaux de la presse parisienne de l'époque. Dans le cadre des mesures préventives liées à (...), La Ressourcerie de l’île ne sera plus présente en déchèterie Autres victimes (dont les noms se trouvent sur le monument aux morts de l'Île-Tudy): L'église Saint-Tudy : sa partie orientale et son porche datent du, Le site web de P-I-C, (preserver-ile-combrit.com), observations menées par B. Guillot. Elle est située sur la presqu'île du même nom, située sur la rive gauche de l'embouchure de la Rivière de Pont-l'Abbé, face à Loctudy situé sur la rive droite, et se trouve à 20 km de Quimper. L'Empire prolonge, en l'aggravant, la politique de réquisition des gens de mer : certains îliens vivront la totalité du règne napoléonien hors de chez eux[1]. Les habitants de l'Île-Tudy et le maire de l'époque, Montfort, demandent dans la décennie 1840 au préfet du Finistère, la construction de digues, même si un mur de défense existait déjà précédemment ; leurs arguments principaux étant de lutter contre le risque de submersion (par exemple le raz-de-marée de 1755, consécutif au tremblement de terre de Lisbonne, dévasta l'Île-Tudy), d'établir la continuité permanente du cheminement terrestre entre l'Île-Tudy et le continent, mais aussi de lutter contre l'insalubrité (les marais et les moustiques qui y pullulaient étant vecteurs de nombreuses maladies). « L'Île-Tudy était ravagée par le typhus. Si vous (...), Découvrez la boutique en ligne de la ressourcerie ! L'Île-Tudy possédait alors deux « magasins à sardines » (deux ateliers de presse des sardines pour en extraire l'huile afin d'en faciliter la conservation), l'une construite vers 1765, l'autre étant désaffectée[1]. Les pêcheurs locaux se plaignent aussi, comme les pêcheurs des autres ports voisins, du prix excessif de la rogue, importée du Danemark[48]. Pour le plus grand plaisir de toutes et tous, une (...), Quelle vie mène nos objets du quotidien ? Lors de l'exposition universelle de 1867, deux industriels de l'Île-Tudy, Tinnier et Laymet reçoivent une récompense, le premier pour ses « sardines truffées »[67], le second pour son industrie de la pêche[68]. Distribution de produits de première nécessité. En général, les employés à temps plein et à temps partiel, qu’ils soient employés permanents, contractuels ou étudiants, bénéficient d’un congé payé au cours des journées fériées comme le jour de l’An, l’Action de grâce, la fête du Canada ou le jour de Noël. Les deux premières conserveries de sardines créées dans le sud de la Bretagne le sont à l'Île-Tudy : la conserverie Martin, créée par un négociant nantais à la pointe sud de la presqu'île, en 1857, suivie d'une seconde dans le même port en 1860 (Charles Philippe et Veuve Canaud) ; 22 chaloupes sardinières travaillaient pour celle-ci (elle a fermé en 1962 et ses bâtiments abritent désormais l'école de voile). "Journal officiel de la République française. La formation de la flèche littorale a été aussi pour partie un phénomène naturel tout au long du XIXe siècle ; un rapport de 1913 analyse les relevés faits entre 1901 et 1912 par un ingénieur hydrographe, La Porte, et les compare à ceux effectués par Beautemps-Beaupré entre 1818 et 1821 : « Au nord de Loctudy se poursuit le travail d'engraissement qui a fait de l'ancienne île Tudy, maintenant reliée par une ligne continue de dunes à l'entrée de l'Odet. Le 18 janvier 1888, le bateau du passeur faisant le service entre l'Île-Tudy et le continent, chavire avec cinq passagers à bord qui, malgré le froid glacial, réussissent tous à nager jusqu'à l'île Garo[147]. Pour protéger les convois maritimes de ravitaillement arrivant des États-Unis et attaqués par les sous-marins U-Boote de la Kriegsmarine, la Marine française décida d'implanter un poste d'attente et d'alerte sur la côte bigoudène : le plan d'eau de L'Anse du Pouldon à l'Île-Tudy fut choisi en raison de sa protection naturelle et de ses facilités logistiques par le Centre d'aviation maritime de Lorient et équipé de 4 hydravions français d'observation, la base étant opérationnelle à partir de juin 1917, la cale de mise à l'eau étant mise en service le 26 septembre 1917. De nombreuses personnes, surtout des femmes, venaient alors de Combrit, de Sainte-Marine, etc. De nombreux peintres ont représenté l'Île-Tudy. Bekijk deze video op www.youtube.com of schakel JavaScript in als dit is uitgeschakeld in je browser. Vicaire signifie prêtre titulaire, en fait curé, de la trève. Pendant la décennie 1930, le travail de la dentelle est lui aussi en crise et ne procure plus guère de revenus d'appoint. Marius Sepet qui séjourne un mois à l'Île-Tudy en 1894 écrit : « (...) Il n'y a pas de population plus souriante, plus aimable, plus complaisante pour les étrangers (ce qui n'est pas toujours le cas sur les côtes du Finistère) que la population maritime de l'Île-Tudy. C'est le taudis dans toute sa laideur, la misère dans toute sa crudité. Les digues furent par exemple rompues lors de la tempête du 1er janvier 1877[17]. En 1896, une autre tempête fait de gros dégâts : « À l'Île-Tudy, toutes les maisons ont été envahies par l'eau. Le 11 septembre 1908, Constant Gouzien, de l'Île-Tudy, qui pêchait dans l'Odet, sauva difficilement au péril de sa vie, risquant de s'enliser lui-même, un petit mousse de Sainte-Marine, dénommé Certain, qui s'enlisait dans la vase sur la rive gauche de l'Odet[163]. Face A « L’île au lendemain » feat Clara Luciani Face B « L’île au lendemain » Antoine Gaillet Remix bonsoir à tous je suis arrivée ici par hasard et il faut dire que j'en suis toute retournée. Deux ou trois choses Pour que tu rêves Pour que tu rêves Tous ces travaux, souvent très coûteux, n'ont qu'une efficacité éphémère. (...). Le 25 septembre 1896, les six hommes d'équipage de la chaloupe de pêche Saint-Joseph, du Guilvinec, en perdition à l'entrée du port de l'Île-Tudy, sont sauvés par François Bargain, fils du pilote de l'Île-Tudy et huit de ses camarades, qui réussissent à accoster, malgré la mer démontée, la chaloupe en détresse et à ramener à terre ses six hommes d'équipage[152]. Le 1er décembre 1909, le bateau de pêche Marguerite, de Loctudy, chavire à la suite d'un coup de vent entre Bénodet et l'Île-Tudy ; les trois marins naufragés, exténués de froid, furent recueillis par un bateau de pêche de l'Île-Tudy, commandé par Jean-Yves Guinvarch, et ramenés à Loctudy[164]. Les températures maximales sont proches des valeurs de saison, comprises entre 28 et 30 degrés, et localement 31 degrés sur Koné. Le 21 mai 1931, un goémonier de Loctudy, Yvon Daniel, est renversé par une lame et son bateau coule ; il est sauvé de justesse par le bateau du passeur de Loctudy à l'Île-Tudy qui s'est porté à son secours[177]. Il se trouve alors aux prises avec des pirates patibulaires, dont un certain Long John Silver doté d’une jambe de bois. Le 30 novembre 1960 est créée l'Union nautique populaire Quimper Île-Tudy, dont le président est François Trellu, association affiliée à la Fédération des Œuvres laïques du Finistère et dont le siège est fixé à la mairie annexe de Quimper-Kerfeunteun. Pour répondre à la demande des consommateurs-trices, 1000 (...), Le lourd tribu de nos objets du quotidien sur nos ressources Même si vous êtes à la maison, cette année ne succombez pas à la tentation du (...), Des fêtes de noël éco-responsables à la Ressourcerie de l’Île ! ». Ma foi, il a la médaille de sauvetage et le Mérite maritime[179]. Ce polder était initialement destiné à l'agriculture, mais a été fortement urbanisé à partir de la décennie 1950. Partie 1 En 1924, le nombre des estivants séjournant à l'Île-Tudy est estimé à 200 environ[139]. L'hygiène à l'Île-Tudy laissait à l'époque beaucoup à désirer comme en témoigne cette lettre d'un estivant, parue dans le journal Ouest-Éclair : « Pourquoi faut-il que l'hygiène la plus élémentaire s'arrête à la levée qui soude l'Île-Tudy à la terre ferme ? L'évolution naturelle récente du cordon littoral est contrastée : il tend à s'élargir au niveau de la « Grande Plage » par engraissement spontané (elle aurait gagné environ 100 m de large entre 1853 et 1972 et de 1 à 3 m par an depuis), mais à s'amincir par érosion au niveau de la « plage du Téven » et de la « plage de Kermor » (située dans la commune de Combrit), là où le risque de rupture du cordon, et donc d'invasion marine, est le plus grand ; le recul du trait de côte serait à ces endroits d'environ 40 cm par an en moyenne pour la période 1853-1972 au niveau de la plage du Téven, mais beaucoup plus rapide au droit du Treustel où il aurait reculé d'environ 80 mètres pendant la même période ; une autre estimation évoque un recul moyen ces dernières années d'environ 70 cm par an à cet endroit, et même de 80 cm par an au niveau de la plage de Kermor. Le premier contracta la maladie dans son service et en mourut. De sorte que la maison Pichavant qui, il n'y a pas encore bien longtemps, achetait aux pêcheurs pour 30 à 40 000 francs de dentelles par semaine, n'en achète plus que pour 2 000 à 3 000 francs au maximum. (...), Une année remplie de belles occasions Le bateau de sauvetage, commandé par François Bargain, réussit à sauver les deux marins, mais ne put rentrer au port ; il se réfugia à Bénodet et rentra au port de l'Île-Tudy le lendemain[160].