6 juin 1988 : Le président Moussa Traoré supprime le poste de Premier ministre détenu par Mamadou Dembélé et reprend le portefeuille de la Défense. Mais il est resté militaire dans le comportement. La constitution de 1960 est abrogée et remplacée par une ordonnance tenant lieu de « loi fondamentale » et appelée à demeurer en vigueur jusqu’à un référendum constitutionnel devant se tenir dans un délai de six mois. Moussa Traoré, à la tête du Mali de 1968 à 1991 avant d'être renversé par un coup d'État militaire, est décédé mardi à l'âge de 83 ans, a-t-on appris auprès de sa famille. En 1990 sont fondés le Congrès national d’initiative démocratique (CNID) par l’avocat Mountaga Tall et l’Alliance pour la démocratie au Mali (ADEMA) par Abdramane Baba.

une commune, une rubrique, une actualité... Lâ ex-dictateur, qui dirigea le Mali de 1968 à 1991, est décédé mardi 15 septembre, a annoncé sa famille. Effectivement, Moussa Traoré est presque né fusil au poing. Les champs obligatoires sont indiqués avec *. 11 juin 1985 : De nouveau candidat à l’élection présidentielle, Moussa Traoré est réélu avec 99,94 % des suffrages exprimés. Voilà pourquoi Moussa Traoré est … Monocamérale, l’Assemblée nationale se réunit en deux sessions annuelles dont la durée ne peut excéder deux mois. Les Traoré ont grandi dans la résidence de Boyenval à Beaumont-sur-Oise. Le socialisme économique de l’ancien président Modibo Keïta est abandonné. La crise trouve son issue en juin 1975 avec la conférence des chefs d’État ouest-africains réunis à Lomé pour apaiser le conflit qui concerne 160 km de frontière, dans une région que l’on suppose riche en manganèse et peut-être même en pétrole. Elle prévoit l’élection d’une Assemblée nationale mais institue un système de parti unique, un chef de l’État élu pour six ans au suffrage universel qui sera en même temps chef du gouvernement alors qu’une Cour suprême vérifiera la constitutionnalité des lois. Elle se traduit par l’attaque lancée contre la prison de Menaka où étaient détenus les Touareg. À partir de 1990, le pouvoir de Moussa Traoré se trouve fragilisé, non seulement par le nouveau contexte international, mais aussi par les difficultés économiques rencontrées par le pays. 19 octobre 1970 : Le gouvernement militaire dissout le bureau désigné par le Congrès de l’union nationale des travailleurs du Mali (UNTM) et place sous sa coupe le mouvement syndical, ce que confirme la mise en place, en juillet 1971, d’un comité de coordination des travailleurs qui n’est qu’une émanation des services de sécurité. Moussa Traoré, alors lieutenant avant de devenir général par la suite, était devenu président de la République un an plus tard et aura exercé un pouvoir quasiment sans partage. Modibo Keita est écarté du pouvoir en 1968 suite au coup d'Etat de Moussa Traoré. De 1968 à 1991, Moussa Traoré a fait son temps. En vain. Il est devenu un sage, ayant pour premier compagnon, le Coran. FRANCOIS ROJON / AFP L’ancien président malien, le général Moussa Traoré est décédé ce mardi 15 septembre. L’ancien président malien, le général Moussa Traoré est décédé ce mardi 15 septembre. La population de la capitale où les commerçants constituaient une catégorie influente et supportaient mal les contraintes du régime « socialiste » réagit favorablement à l’annonce du coup d’État. Il est ensuite nommé instructeur à l’École militaire interarmes de Kati. Il est ainsi gracié en 1997[10]. La nouvelle constitution démocratise en apparence la vie politique. Pour la commémoration du renversement de Moussa Traoré, il y a vingt ans jour pour jour, jeuneafrique.com réédite un document exceptionnel, publié dans J.A. 10-12 février 1981 : Congrès extraordinaire de l’UDPM. Moussa Traoré, président du Mali de 1968 à 1991, à Bamako, le 31 décembre 1985. Le général Moussa Traoré, communément appelé « GMT », est décédé le 15 septembre 2020. Des élections législatives et présidentielles sont également prévues avant juin 1969. Vingt ans que Moussa Traoré a été renversé, le 26 mars 1991, après plusieurs années d'un règne sanglant. Cela n’est pas encore de l’histoire, car cette période sert de repoussoir aux acteurs du mouvement démocratique, quand ils veulent stigmatiser les héritiers du dictateur sans tomber explicitement dans le point godwin. Septembre 1969 : Remaniement du gouvernement de Yoro Diakhité à la suite d’une tentative de putsch survenue en août et conduite par le capitaine Diby Silas Diarra. Il reçoit ainsi quelques jours avant sa mort les colonels ayant mené le coup d'État de 2020 au Mali[5]. De 1968 à 1974, puis de 1983 à 1985, des sécheresses persistantes entraînent des famines, tandis que l’État épuise ses maigres ressources dans un différend frontalier avec le Burkina. De notre correspondant à Bamako, Au soir de sa vie, il est devenu « le sage » de Bamako. Il fonde en 1976 l’Union démocratique du peuple malien (UDPM), un … 27 octobre 1988 : Les créanciers publics du Mali décident d’alléger la dette du pays. 1982 : Tournée africaine de François Mitterrand. La trentaine de putschistes sont condamnés aux travaux forcés et meurent en détention. Né le 25 septembre 1936, il avait pris le pouvoir en 1968 avant d’être renversé en mars 1991.Au soir de sa vie, il est devenu « le sage » de Bamako. Il ajoute : « La roue de l’histoire tourne. Cheick Modibo Diarra, ancien Premier ministre du Mali, est marié à sa fille[11]. Celui-ci engage une lutte farouche contre la corruption mais, soumis à de fortes pressions, est contraint de démissionner dès le mois d’août. Moussa Traoré, alors lieutenant, avait été le principal promoteur du coup d'Etat du 19 novembre 1968 qui avait renversé le président Modibo Keïta, au pouvoir depuis l'indépendance en 1960. Moussa Traoré a dirigé le pays de 1968 à 1991. Il est le premier chef d'État africain à devoir répondre de ses actes devant la justice de son pays[8]. Il est devenu un sage, ayant pour premier compagnon, le Coran. 23 mars 1991 : Une vingtaine de manifestants sont tués au cours des affrontements qui, entamés dès le 21, opposent à Bamako étudiants et forces de l’ordre. « Non, le Maroc ne lâche pas la cause palestinienne », assure Nasser Bourita, chef de la diplomatie du royaume, Proposition de résolution nº 3364 relative à la régularisation des sans-papiers pendant l’épidémie du coronavirus, DÉFENSE DES DROITS DES PERSONNES MIGRANTES DANS LES PAYS DE DÉPART ET DE TRANSIT, Législatives au Venezuela: victoire du parti de Maduro qui reprend le contrôle du Parlement, Djaïli Amadou Amal remporte le Goncourt des lycéens avec Les Impatientes, Le président élu des États-Unis Joe Biden propose la nomination de Adewale Adeyemo au poste de secrétaire adjoint au Trésor, Producteur tabassé: d’Aya Nakamura à Kassovitz, les artistes s’indignent, Présidentielle au Burkina Faso : Roch Marc Christian Kaboré réélu au premier tour, SOUDAN: LE DERNIER PREMIER MINISTRE ÉLU DÉMOCRATIQUEMENT DÉCÈDE DU COVID, Diego Maradona, mort d’une légende universelle, Le Sénégal sous le choc après la disparition de Pape Diouf, Tshisekedi à Bruxelles: la relance de la coopération UE-RDC en discussion, Mort de l’artiste camerounais Manu Dibango des suites du coronavirus, Terrorisme au Mali : « L’union nationale est la seule réponse » (ministre). Moussa Traoré a su se trouver une place après sa sortie de prison. 1975 : Traité instituant la CEDEAO (Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest) qui comprend seize États – Bénin, Burkina Faso (Haute-Volta), Cap Vert, Côte-d’Ivoire, Gambie, Ghana, Guinée, Guinée-Bissau, Liberia, Mali, Mauritanie, Niger, Nigeria, Sénégal, Sierra Leone, Togo. Assa Traoré, 32 ans, mère de trois enfants, est la porte-parole d'une famille "nombreuse et soudée". Il meurt paisiblement au moment où le pays vient de connaître son quatrième coup d’état (après celui que lui-même avait perpétré le 19 novembre 1968, celui qui mît un terme à […] Il en sort major de sa promotion[2]. Mais il est resté militaire dans le comportement. La longue histoire de ces « Nuremberg » à l’Africaine conduits tantôt sur le territoire national, tantôt dans un autre pays, puisent leurs racines dans plusieurs jugements précurseurs. Les modifications de frontières intervenues entre les deux territoires durant la période coloniale ouvrent en effet la voie à toutes les contestations. » Auteur du premier putsch de l’histoire du Mali contemporain, le président Moussa Traoré a gouverné pendant 22 ans, quatre mois et une semaine. Il y a laissé son empreinte et sa réhabilitation a déjà été faite en partie. Le président Alpha Oumar Konaré commue sa peine pour « crimes économiques » en prison à vie le 21 septembre 1999 puis, en mai 2002, le gracie[3],[2]. Succès et échecs, bienfaits et erreurs auront émaillé son parcours à la tête du pays. Ces derniers intimident, molestent puis finissent par tirer sur les manifestants. Création d’une Cour de sûreté de l’État. 1972 : Signature entre l’Église catholique et l’État malien d’une convention intégrant les écoles catholiques dans l’enseignement public. Militaire, il a été président de la République de 1968 à 1991, après un coup d’Etat contre le père de l’indépendance du Mali le président Modibo Keita. Né le 25 septembre 1936, il avait pris le pouvoir en 1968 avant d’être renversé en mars 1991. Le 2 juin 1974, il fait adopter par référendum (99 % des voix) une constitution qui fonde la Seconde République, imposant un parti unique, une assemblée nationale et un président élu tous les 5 ans au suffrage universel[4]. Le régime militaire réagit violemment en procédant à de nombreuses arrestations, mais Moussa Traoré est obligé d’expliquer à Radio-Mali les raisons de la mort de Modibo Keita, due selon lui à « un œdème aigu des poumons »[4], mais ces explications ne convainquent personne[réf. 20 février 1987 : Moussa Traoré nomme Zoumana Sacko ministre des Finances. Alors en mars 1991, des officiers organisent un coup d’Etat et déposent Moussa Traoré. Il en sort major de sa promotion . Il finit lui-même par s'y engager en 1954. L’atmosphère déjà électrique finit par exploser en 1991 lorsque Moussa Traoré donne l’ordre à l’armée de tirer sur une foule de jeunes manifestants dans les rues de Bamako. Il adopte une Charte nationale d’orientation et de conduite de la vie publique pour organiser la moralisation et combattre la corruption mais les décisions annoncées en demeurent à l’effet d’annonce. Issu d'une famille malinké, Moussa Traoré est le fils d'un ancien soldat de l'armée française. L’un des leaders de ce groupe n’est autre qu’Amadou Toumani Touré. Il y a laissé son empreinte et sa réhabilitation a déjà été faite en partie. Septembre 1970 : Remaniement ministériel qui voit Yoro Diakhité chargé des Affaires étrangères et semble signifier la réconciliation des deux hommes forts du régime. En 1971, il accuse son Premier ministre Yoro Diakité de tentative de coup d'état et le fait incarcérer à la prison de Taoudeni où il meurt deux ans plus tard de mauvais traitement[4]. 18 octobre 1978 : Lors du procès de 43 officiers accusés de la conspiration de février, deux condamnations à mort sont prononcées mais les condamnés meurent en prison. » Auteur du premier putsch de l’histoire du Mali contemporain, le président Moussa Traoré a gouverné pendant 22 ans, quatre mois et une semaine. Leur chef Abdoul Karim Camara, dit « Cabral », décède sous la torture, le 17 mars 1980[4]. nécessaire]. Dix-sept frères et sœurs, issus de quatre mères. Le capitaine Diakhité prend le titre de chef du gouvernement provisoire. Il est devenu un sage, ayant pour premier compagnon, le Coran. Réagissant au décès du président Moussa Traoré, mon ami, l’ancien leader estudiantin Djiguiba Keïta, exilé politique de 1983 à 1991, a confié à RFI : « Pour moi, la mort de Moussa Traoré est un non-événement. Juin 1990 : Sommet franco-africain de La Baule. Janvier 1975 : La junte annonce la libération prochaine de quinze collaborateurs de l’ancien président Modibo Keita. Dans les jours qui suivent l'annonce du décès, des manifestations se déroulent à Beaumont-sur-Oise et à Paris à l'initiative de la famille, pour demander de faire toute la lumière sur les circonstances de l'interpellation. Le verdict est ensuite cassé mais les condamnés restent détenus…. Le Mouvement patriotique pour le renouveau (MPR) est un parti politique malien qui se réclame de Moussa Traoré[9]. Il s'y engage en 1954. 1986-1987 : De nombreux retards s’accumulent pour le paiement des traitements des fonctionnaires. Cette partie de la population, relativement privilégiée, bénéficie par ailleurs quasiment seule d’un approvisionnement assuré en biens de consommation. Novembre 1988 : Le vingtième anniversaire du coup d’État de 1968 donne l’occasion à Moussa Traoré de justifier une action qui visait, selon lui, à « éviter le chaos ». 1982-1984 : Les politiques d’ajustement structurel mises en œuvre sous l’égide du Fonds monétaire international et de la Banque mondiale permettent de réaliser quelques progrès mais les résultats ainsi acquis sont compromis par la sécheresse qui affecte alors le pays. En 1976, il fonde l’Union démocratique du peuple malien (UDPM), parti unique[3],[4], ainsi que l’Union nationale des femmes du Mali et l’Union nationale des jeunes du Mali, organisations auxquelles respectivement toutes les femmes et tous les jeunes doivent alors adhérer. Les gouvernements de Modibo Keita puis de Moussa Traoré ont tenté d'enrayer les rébellions de 1962-1964 et de 1990 par la répression. Moussa Traoré a su se trouver une place après sa sortie de prison. Les réalisations matérielles de son passage resteront pour témoigner. 1973 : Création de la Communauté des États de l’Afrique de l’Ouest regroupant sept pays – Bénin, Burkina Faso (qui est encore la Haute-Volta à l’époque), Niger, Côte d’Ivoire, Mauritanie, Sénégal et Mali. Celle-ci a conduit au renversement, le 18 août dernier, […] Lors des premières élections de la seconde république en 1979, Moussa Traoré est l'unique candidat à la présidentielle[4]. 1972-1974 : La sécheresse qui affecte les régions de Gao et de Tombouctou depuis 1970 prend une dimension catastrophique. Il ajoute : « La roue de l’histoire tourne. Moussa Traoré est né le 25 septembre 1936 à Sébétou dans la région de Kayes. Et jusqu’à sa mort ce 15 Septembre 2020, il était devenu un repère pour les jeunes militaires et pour plusieurs autres citoyens lambda. Le général Moussa Traoré, ancien président du Mali, est décédé mardi à Bamako à l’âge de 83 ans selon Ouverture Média (OM). Retro sur le parcours d’un militaire et homme d’État dont le nom a marqué l’histoire du pays. Le conflit, une « guerre de pauvres » selon le journal Le Monde, se poursuit pendant six jours jusqu’au 31 décembre et apparaît d’autant plus dérisoire que l’Aguacher ne dispose d’aucune richesse minière particulière. Moussa Traoré a su se trouver une place après sa sortie de prison. La même année voit la création de plusieurs partis et mouvements tels que le Congrès national d’initiative démocratique, l’Alliance pour la démocratie au Mali et l’Association des élèves et étudiants du Mali qui s’allient pour dénoncer le régime de Moussa Traoré. nécessaire]. Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les années de règne de Moussa Traoré sont le trou noir de notre histoire politique. Il a subi deux sécheresses désastreuses (1968-1974 et 1982-1985) mais l’impéritie des gouvernements successifs et leur incapacité à faire face aux contraintes extérieures (chocs pétroliers, variations des cours des matières premières) a placé le pays en situation de subir les exigences de la Banquemondiale ; les politiques d’ajustement structurel ainsi imposées ont permis une amélioration sensible des résultats macroéconomiques mais au prix d’une aggravation des inégalités et de la misère du plus grand nombre, ce qui a entretenu un profond mécontentement, appelé à devenir explosif lors de la crise qui éclate en mars 1991. » Auteur du premier putsch de l’histoire du Mali contemporain, le président Moussa Traoré a gouverné pendant 22 ans, quatre mois et une semaine. Mais Moussa Traoré fait partie de l’histoire du Mali. Il ajoute : « La roue de l'histoire tourne. Les putschistes du 18 août 2020, regroupés au sein du Conseil national pour le salut public (CNSP), ont décrété trois jours de deuil et décidé de lui organiser des funérailles nationales le vendredi 18 septembre 2020. 24-28 avril 1972 : Moussa Traoré effectue une visite officielle en France où il est reçu par le président Pompidou. On dénombre 100 000 victimes et la disparition de la moitié du cheptel dans le nord du pays. Le traité prévoit la création d’un marché commun pour 1989, avec un tarif extérieur commun en 1994 ainsi que l’harmonisation des politiques fiscale et monétaire mais ces objectifs ne seront pas atteints. Des incidents armés avaient déjà eu lieu en 1974, 1975 et 1976. Moussa Traoré est emprisonné à la prison de Markala. ». L’ancien président de la République du Mali, Moussa Traoré, est mort ce mardi 15 septembre à l’âge de 84 ans.La disparition de l’auteur du premier coup d’État de l’histoire du Mali, en 1968, intervient au moment où ce pays cherche une issue à une crise sociopolitique. En 1972-1973, une sécheresse importante s’abat sur le Mali. Janvier 1969 : le Comité militaire de libération nationale met à la retraite une dizaine d’officiers supérieurs dont le colonel Sékou Traoré qui commandait l’armée sous Modibo Keita. Le Mali de Moussa Traoré adopte une nouvelle Constitution le 2 juin 1974. 26 mars 1982 : Promulgation d’une loi sur l’enrichissement illicite qui n’est guère appliquée. Le président burkinabé Thomas Sankara veut récupérer une bande de terre située au nord du territoire du Burkina Faso et peuplée de Touareg. 26 mars 1991 : Coup d’État militaire et arrestation de Moussa Traoré pour corruption. Moussa Traoré est décédé le 15 septembre à Bamako à l'âge de 83 ans, après avoir dirigé le Mali pendant 22 ans, à la suite d'un coup d'Etat qui avait renversé en 1968 le … Le président de la Commission nationale d’enquête, le colonel Joseph Marat, membre du CMLN, est lui- même arrêté en janvier 1979 et jugé avec ceux dont il était chargé d’établir la culpabilité. En 1980, des manifestations étudiantes sont réprimées. Les putschistes du 18 août 2020, regroupés au sein du Conseil national pour le salut public (CNSP), ont décrété trois jours de deuil et décidé de lui organiser des funérailles nationales le vendredi 18 septembre 2020. 28-31 mars 1987 : Second congrès extraordinaire de l’UDPM. Le 22 mars 1991, une manifestation à Bamako composée de milliers d'étudiants est réprimée par les armes, faisant une centaine de morts.Le 26 mars 1991, un coup d’État militaire mené par le lieutenant colonel Amadou Toumani Touré renverse Moussa Traoré [2].Le Comité de transition pour le salut du peuple est mis en place avec le colonel Touré à sa tête. Retour sur son long régime dictatorial en dix dates. L’aide internationale arrive mais l’argent est détourné. Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Le général Moussa Traoré, communément appelé « GMT », est décédé le 15 septembre 2020. 1975 : Conclusion de la convention de Lomé entre la Communauté économique européenne (alors l’Europe des 9) et les États ACP (Afrique, Caraïbes, Pacifique). À son domicile dans la capitale du Mali, c’était un ballet incessant Beaucoup de victimes de son régime et leurs familles garderont une dent à coup sûr. Alpha Oumar Konaré, ministre de la Jeunesse, démissionne le 2 août 1980. Il renforce les pouvoirs du général Traoré qui dispose désormais d’une autorité quasi illimitée. Il est devenu un sage, ayant pour premier compagnon, le Coran. Le bilan de cette présidence apparaîtra extrêmement mince. Mai 1988 : Moussa Traoré est nommé président de l’Organisation de l’unité africaine. L’histoire continuera son jugement, Dieu le sien aussi. Né le 25 septembre 1936, il avait pris le pouvoir en 1968 avant d’être renversé en mars 1991. Alors en mars 1991, des officiers organisent un coup d’Etat et … La liste unique de l’UDPM (établie de fait par le chef de l’État) obtient dans le même temps 99,92 % des suffrages. Et jusqu’à sa mort ce 15 Septembre 2020, il était devenu un repère pour les jeunes militaires et pour plusieurs autres citoyens lambda. Elle vote les lois mais en partage l’initiative avec le président qui peut la dissoudre alors qu’elle-même n’a aucun moyen d’action sur le gouvernement et le président de la République. n° 1580 du 10 au 16 avril. De 1968 à 1991, Moussa Traoré a fait son temps. Il devient président du Comité militaire de libération nationale, puis président de la République le 19 septembre 1969[3],[4]. Président du Comité militaire de libération nationale du 19 novembre 1968 au 24 juillet 1979. Il propose d’aller vers une ouverture politique ce qui lui permet d’acquérir le soutien de certains intellectuels comme Alpha Oumar Konaré qui acceptera le poste de ministre des Arts et de la Culture pendant quelques années. Issu d'une famille malinké, Moussa Traoré est le fils d'un ancien soldat de l'armée française. Septembre 1986 : Le ministre de l’Intérieur français Charles Pasqua fait rapatrier par avion charter spécialement affrété dans ce but 106 immigrants clandestins maliens. Aujourd’hui, on vole des milliards, on est plutôt décoré. Un cortège civilo-militaire, escorté par deux motards de la gendarmerie, a conduit la dépouille à la morgue de l’ex Institut Marchoux, à … Lepouvoir dénonce, par allusion aux événements de Chine, la « bande des quatre » ainsi incarcérée mais d’autres arrestations sont effectuées dans l’armée et dans la haute administration. Le 16 mai 1977, l’ancien président Modibo Keïta meurt de façon suspecte en détention à l’âge de 62 ans, entraînant une forte mobilisation populaire : des milliers de personnes se rendent à ses obsèques, auxquelles participent également des délégations officielles de pays voisins (notamment Guinée et Côte d’Ivoire).