Soutiens occidentaux . Le 25 mars est en effet la fête de l'Annonciation (Ευαγγελισμός, Evangelismos en grec). Les membres démis de l'Exécutif n'acceptèrent pas cette décision. Constantin NICOLOPOULO, Le chant de Germanos, archevêque de Patras. En 1824, Ibrahim, le fils de Méhémet Ali, fut chargé de reconquérir le Péloponnèse ; il commença par détruire Cassos puis débarqua dans le Péloponnèse en février 1825. Iorgaki Olimpiotis, principal lieutenant de Vladimirescu, dénonça devant les troupes cette attitude, l'arrêta et l'amena au camp d'Ypsilántis où il fut exécuté pour trahison de l'Hétairie. Il risquait d'être rappelé par le Tsar Alexandre Ier. Le 25 mars (julien), alors que Germanos était censé proclamer le soulèvement national, un des « gérontes »[N 2] de Tripolizza, Anagnostes Kontakes, organisait le premier « camp militaire » grec à Vérvena, en Arcadie, pour surveiller les mouvements des troupes ottomanes et protéger la région d'une potentielle contre-attaque. Mais, au fil des mois, les « raisons » de rester devinrent de moins en moins « évidentes ». Il plaçait la majeure partie de ses espoirs en la France mais se méfiait du Royaume-Uni et de la Russie[28],[29]. Dans le nord de la péninsule, les forces ottomanes qui tenaient déjà les plaines et qui pouvaient s'appuyer sur la capitale, relativement proche, contre-attaquèrent et écrasèrent les insurgés. Cependant, en janvier 1821, Ali Pacha, qui tentait un retour en grâce auprès du sultan dénonça l'Hétairie et ses membres dans des lettres qu'il envoya à Constantinople. Dans le chapitre « Émancipation de l'Égypte et de la Grèce (1797-1830) » : […] Les deux crises les plus sérieuses se produisent successivement à propos de la Grèce et de l'Égypte. La Filikí Etería demanda à Ioánnis Kapodístrias de prendre sa tête. Les troupes égyptiennes obtinrent en Morée des victoires avérées. GRECE : QUELQUES DATES. L'armée de Khursit Pacha, le gouverneur du Péloponnèse, fit le siège de Ioannina, puis du palais d'Ali Pacha jusqu'en janvier 1822[42]. Un siècle après leur soulèvement, profitant de l'effondrement de l'empire ottoman à l'issue de la Grande Guerre, les Grecs tentent, mais en vain, de prendre leur revanche sur l'ancienne puissance coloniale en prenant pied en Anatolie, au cœur même de la Turquie historique. La révolte fut réussie car l’indépendance de la Grèce fut proclamée lors de … Il fallait donc les empêcher de remplir leur mission. Les trois puissances menacèrent alors d’intervenir militairement. Athènes n'était alors qu'une toute petite ville. Ils avaient gagné lors des deux premières années du conflit, mais très vite, ils cessèrent de se battre contre les Turcs pour se battre entre eux, principalement pour se partager le pouvoir. Il décida immédiatement la suppression du poste de Commandant en Chef. Leur administration, où les Grecs étaient fort influents, était en grande partie déjà affiliée à l'Hétairie, tout comme la bourgeoisie, elle aussi en partie grecque. La population de l'île au début de 1822 est estimée entre 100 000 et 120 000 personnes dont 30 000 habitaient Chora, la capitale. Enfin la majeure des forces turques des Balkans était mobilisée contre le pacha rebelle Ali de Janina[45]. Le siège s'organisa, ainsi que le pillage des maisons turques de la ville. Il avait le soutien des trois îles et des évêques. Le 26 mars (julien), Pyrgos en Élide se révolta. Le Royaume-Uni sentait qu’il ne pouvait rester neutre s'il désirait rester présent diplomatiquement dans la région. Pendant deux ans, les Grecs multiplièrent les victoires. Les navires de ces îles jouèrent un rôle déterminant en bloquant le ravitaillement des places-fortes ottomanes assiégées. L'administration était de plus en plus inefficace, le pouvoir du Sultan faiblissait au profit de petits gouverneurs provinciaux. Ils étaient alors divisés en deux partis : celui des « politiques » ou des « notables » et celui des « capitaines » ou des « militaires ». HAITI ET L'INDÉPENDANCE DE LA GRÈCE - 1822. Sur commande, habituellement expédié sous 4 à 7 jours ouvrés. Elle commence par une Déclaration des Droits de l'Homme de 35 articles, inspirée de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789. Alexandre accepta le principe de conférences « grecques » à Saint-Pétersbourg. Sur le conseil de Germanos de Patras, celle-ci aurait par ailleurs décidé de se rapprocher du pacha de Janina[40]. Accord sur le nom de la Macédoine. C'était un moyen de diminuer l'influence de Kolokotrónis. Cependant, l'objectif de Catherine II atteint au nord, les Russes se retirèrent. D'un côté les politiques autour d'Aléxandros Mavrokordátos et de l'autre les militaires autour de Kolokotrónis et, entre les deux, un vaste fossé. Il est proclamé à Nauplie le 8 août 1832. Les mémoires et notes qu'il envoyait au Tsar auraient été rédigés par Metternich lui-même[75]. Celui-ci dirigeait le parti des capitaines, en lien étroit avec Dimítrios Ypsilántis. Populations chrétienne et musulmane en 1821. Il donna alors une absolution préemptive à la foule, distribua aux divers chefs présents (dont Theódoros Kolokotrónis) les tâches qu'ils avaient à accomplir et envoya tout le monde au combat[54]. Peu à peu, ces biens fonciers se privatisèrent, dépendant de moins en moins du Sultan et de plus en plus du propriétaire qui les transformait en ce qui fut appelé tchiflik (grande propriété)[9]. En mai 1827, l’Assemblée nationale de Trézène avait rédigé une troisième constitution et élu Ioánnis Kapodístrias président. Thessalonique fut définitivement conquise sur les Vénitiens en 1430 ; Ioannina fut prise la même année ; Constantinople tomba le 29 mai 1453 ; Athènes Le 3 février 1830, à Londres, le sultan Mahmoud II reconnaît l'indépendance pleine et entière de la Grèce et entérine les protocoles qui définissent ses frontières. Les Grecs le considéraient de moins en moins comme le héros de Tripolizza et de Dervénakia, et de plus en plus comme un politicien comme les autres. Le Patriarche de Constantinople était à sa tête en tant que millet bashi. Le Klephte, ou l'Indépendance de la Grèce, ode-symphonie, paroles de M. Moreuil - Moreuil, L et des millions de romans en livraison rapide En 1819, sur le millier de navires « russes » de Méditerranée, la moitié étaient grecs. Proclamation du prince Alexandre Ypsilanti. Il l'avait emporté sur le parti des militaires. On choisit alors le jeune Othon de Wittelsbach, le second fils, alors âgé de 17 ans, du Roi de Bavière, Louis Ier. Les Grecs reçurent l’aide de nombreux volontaires étrangers (les Philhellènes), notamment des libéraux britanniques comme Lord Byron et français tels le colonel Fabvier, et remportèrent des succès sur les troupes du sultan. Ils se réfugièrent dans la forteresse qui dominait la ville sur laquelle ils entreprirent de tirer. De l'autre côté, il y avait le problème grec et principalement la façon dont la Sublime Porte soumettait une région qui lui appartenait. Il admirait la révolution américaine et la révolution française. Le parti des politiques réussit à imposer sa conception du pouvoir. Le 25 mars (6 avril) 1821, après 400 ans de domination ottomane, débute l'insurrection qui va conduire la Grèce à l'indépendance. Un des conflits les plus durs se fit à propos du quorum du vote d'une taxe sur le sel[87]. Malgré tout, les troupes ottomanes restèrent concentrées autour de Ioannina, laissant le champ libre dans les autres provinces. Castlereagh, le Foreign Secretary britannique, menaça l'Empire ottoman d'une rupture des relations diplomatiques. Là, le métropolite de Patras, Germanόs, aurait fait miraculeusement fuir une soixantaine de cavaliers ottomans venus l'arrêter, grâce aux 1 500 paysans grecs présents qui auraient poussé le cri de guerre des Maccabées : « La Victoire de Dieu ». La veille de l'entrée d'Ypsilántis dans les principautés roumaines, à Galaţi, Vasílios Karaviás, principal membre local de l'Hétairie, réunit les autres membres et ses fidèles. Rigas (dit Rigas Vélestinlis ou Rigas Féréos), né en 1757 et exécuté en 1798, fut le symbole et le principal artisan de ce phénomène. Il envoya le général Tatistchev plaider sa cause. La direction fut alors proposée à un autre Grec au service du tsar, Alexandre Ypsilántis[37]. Il ne souleva aucune objection lorsqu’on refusa de recevoir la délégation que les insurgés grecs avaient envoyée pour plaider leur cause. Nauplie tenue par le fils de Kolokotronis fut assiégée. Accord sur le nom de la Macédoine. Cependant, aucun gouvernement ne bougea à cause du poids politique et diplomatique de la Sainte-Alliance, et particulièrement de l'Autriche de Metternich, partisan acharné de l'ordre, de l'équilibre et du principe de légitimité instauré par le Congrès de Vienne. Hector Berlioz, pour commémorer ces évènements va composer en 1825 une Scène héroïque (La Révolution grecque) H21a pour deux basses, chœur mixte et orchestre. La majorité des combats se concentrèrent alors dans le Péloponnèse ou pour l'entrée dans cette presqu'île. Celle-ci a pour chef Alexandre Ypsilanti, aide de camp du tsar Alexandre. La ville de Tripoli fut prise en octobre 1821. Notables de haut rang, ils restaient cependant plus réformistes que révolutionnaires[38],[39]. En 1822, Alexandre Ier était de plus en plus enclin à suivre la voie que lui suggérait Kapodistrias et à aider la Grèce insurgée. Pour consulter un article, cliquez sur son titre après l’avoir positionné au centre du graphe. Les premières incursions dans la Grèce actuelle se déroulèrent à la fin du XIV et au début du XV siècle. Ibrahim Pacha entreprit alors de déporter des Grecs en Égypte, ce qui lui aliéna la sympathie des Français et provoqua le renforcement de l’activité des comités philhellènes. Le 14 mars, il quitta Jassy à la tête d'environ 1 600 hommes dont 800 cavaliers, la plupart volontaires hétairistes. Les effets s'en firent sentir lors de l'Assemblée nationale d'Astros. Les Grecs y mirent le siège avec leurs propres pièces d'artillerie. La loi ottomane ne reconnaissait que deux types d'hommes : les croyants (les musulmans) et les infidèles. Rigas désirait que sa nation prît les armes et se soulevât contre l'Empire ottoman. Grèce – Macédoine. La France, la Russie et le Royaume-Uni gardèrent ensuite une notable influence sur le jeune royaume. Les Seldjoukides puis les Ottomans s'avancèrent de plus en plus loin. 2700 av. Le parti des capitaines était dirigé par Kolokotrónis, en lien étroit avec Dimítrios Ypsilántis, et penchait pour la mise en place d'un pouvoir autoritaire, voire dictatorial le temps du conflit. De l'indépendance à la maturité. 330 : … Géolocalisation sur la carte : Grèce. Il leur annonça que le déclenchement de l'insurrection était proche et qu'il fallait prendre la petite garnison ottomane (des mercenaires albanais orthodoxes, dits « Arvanites ») par surprise. Son fils, Pános, prit la tête de 200 hommes qui, de Nauplie, marchèrent sur Argos où le Bouleutikó était en séance. Paris, sans date, 18 p. de musique gravée. De nombreux Grecs vivent à Istanbul, capitale de l'empire turc, où réside le patriarche chef … Mais le contingent se révéla insuffisant, tout comme l'aide aux insurgés grecs. C'est l'aboutissement d'une longue et sanglante guerre d'indépendance menée par les Grecs avec le soutien des Occidentaux. Ses sujets entrevoyaient un espoir de changement et ses ennemis ouvraient la « Question d'Orient ». Il gouverna de janvier 1828 jusqu’à son assassinat à Nauplie, le 9 octobre 1831. 10 000 à 20 000 auraient réussi à s'enfuir[69],[70]. La guerre de l’indépendance de la Grèce, qui s’étend sur une dizaine d’années, constitue avec l’expédition d’Espagne menée par le duc d’Angoulême en 1823, l’un des deux actes déterminants de la politique étrangère de la Restauration. Noté . Les acheteurs, engagés dans la politique de la capitale, se rendaient rarement dans leur gouvernement, laissant aux soins de représentants locaux (type voïvode ou agha) de récupérer les sommes investies, via un fermage des impôts. Son Thourios (Chant de guerre) commence par l'évocation de la situation de toutes les populations opprimées par le pouvoir arbitraire de l'Empire ottoman. 1 L’indépendance de la Grèce fut une affaire européenne .Le fait est bien connu : le vif intérêt des Lumières pour l’Antiquité avait mis la Grèce à l’honneur depuis le xviii e siècle. Ils venaient principalement de Morée (vingt représentants), de la « Grèce du Levant »[N 4] (vingt-six représentants), de la « Grèce de l'Occident »[N 5] (huit ou neuf représentants) et des îles d'armateurs : (Hydra, Psara et Spetses). Ils pouvaient aussi installer des maisons de commerce en Russie, dont en Crimée. 5. Le traité avait été complété en 1779 par un nouvel accord puis par une convention commerciale en 1783. L'occasion de revenir sur les relations franco-hellénique depuis l'indépendance de la Grèce. En savoir plus, Herodote.net se développe avec le seul soutien de ses abonnés...En savoir plus. Au départ, le système des beyliks, sandjaks et pachaliks était une organisation militaire de l'Empire en lien avec les timars. La majeure partie de la Grèce faisait alors partie de lEmpire ottoman, dès le XIVe siècle, avant même donc la chute de Constantinople, et jusquà la fin de la guerre d'indépendance grecque au début des années 1830. Le traité de Sèvres, tout à leur avantage, est annihilé par un deuxième traité, le traité de Lausanne, qui réduit à néant une présence grecque trimillénaire sur la rive orientale de la mer Égée. Il tente d'instaurer un gouvernement républicain mais il est assassiné pour des raisons privées. La guerre d’indépendance grecque (1821-1829), ou Révolution grecque (grec moderne : Ελληνική Επανάσταση του 1821), est le conflit durant lequel les Grecs, finalement soutenus par les grandes puissances (France, Royaume-Uni, Russie), réussirent à obtenir leur indépendance de l'Empire ottoman. L'île craignait pour ses ressortissants disséminés dans tous les ports de l'Empire ottoman[65]. Il se rapprocha donc de l'Etería et espérait ainsi gagner l'amitié de la Russie, puisque l'Etería se disait soutenue par l'Empire tsariste. Un certain nombre d'événements menant à l'affrontement entre Ottomans et Grecs se déroulèrent dans les premiers mois de 1821. Après une série de premières victoires, une première Assemblée nationale se réunit à Épidaure et proclama l'indépendance le 12 janvier 1822. Il y avait là une base pour la naissance d'un sentiment national grec[15],[16]. Des pallikares grecs, commandés par des membres de l'Etería, comme Odysséas Androútsos, combattirent dans le camp d'Ali Pacha. Il n'y avait aucune coordination entre les bandes dont les chefs poursuivaient des objectifs personnels. En parallèle, l'Église constituait aussi le symbole et le principal noyau identitaire de la continuité de l'existence de la « nation grecque »[8]. Parmi ses 600 Hétairistes, Ypsilántis organisa les plus jeunes et les plus ardents en un bataillon sacré vêtu de noir avec comme emblème une tête de mort et deux os en croix au-dessus de la devise La Liberté ou la Mort[50],[51]. Dès le 23 mars (julien), les forces ottomanes, qui soupçonnaient un Grec de la ville de cacher des armes, mirent le feu à la maison, ne pouvant y pénétrer. Chios était une des plus riches îles de la mer Égée et les insurgés grecs tentèrent de la rallier à leur cause. On se sépara pour reprendre au début de 1825[78]. la Massacre de Chios Ce fut un épisode de Guerre d'indépendance grecque, consistait dans le massacre de milliers de grecque en 1822 par les troupes dirigées par égypto-général turc Ibrahim Pascià l'île de Chio.Les Grecs des îles voisines sont venus à Chios et a encouragé les garder actifs chiani la lutte pour l'indépendance du pays. Cependant, les Russes souhaitaient de plus en plus ardemment intervenir, par solidarité orthodoxe mais aussi parce qu'ils avaient leur propre ordre du jour géostratégique. Par contre ils sont peu nombreux en Attique (environ 7 % de la population) et quasiment absents dans les îles de la mer Égée. Ainsi, ils auraient été les premiers à s'être soulevés. Les flottes commerciales d'Hydra, Spetses et Psara furent transformées en flottes de guerre. Ypsilántis réussit à gagner tant bien que mal l'Empire d'Autriche où il termina sa vie en prison[52],[53]. Ceux-ci le ménagèrent cependant, afin de ne pas trop renforcer les îles d'armateurs, leurs rivales ; un renversement d'alliance se produisit ainsi, aboutissant à une seconde guerre civile avec d'un côté les primats péloponnésiens à présent alliés à Kolokotronis, et de l'autre les îles d'armateurs et la majeure partie des troupes rouméliotes. Le pays qui accède à l’indépendance en 1832 reste amputé de nombreux territoires dont la Crète, la Thessalie, la Thrace, l’Épire et la Macédoine. Les Grecs pouvaient naviguer en mer Noire et Méditerranée sous pavillon russe. Air religieux et guerrier, paroles et musique… dédié à Monsieur de Chateaubriand, grand et généreux ami de la Grèce. À la mi-juin, comprenant qu'il ne passerait pas le Danube (où des troupes turques se massaient), Ypsilántis tenta de remonter vers le nord. La France intervint par l'expédition française en Morée (Péloponnèse) en 1828. Une flotte conjointe russe, française et britannique rencontra et détruisit, sans l'avoir vraiment cherché, la flotte turco-égyptienne lors de la bataille de Navarin.