L'instruction et la formation de ces troupes sont confiées à des conseillers militaires turcs puis européens, à l'instar de l’Écossais Sir Harry Mac-Lean (qui obtient le titre de caïd pour l'organisation des Harrabas, régiment d'élite du sultan formé sur le modèle britannique)[125], et l'armement est acheté auprès d'entreprises étrangères telles que la firme allemande Krupp[126], (ce qui marque le début de l'influence de l'Allemagne dans les affaires marocaines), quand il n'est pas fabriqué sur place. Alianza Editorial, Madrid, 2009]. En 739 Maysara al-Matghari, mandaté par les populations du Maghreb al-Aqsa, conduit à Damas une délégation auprès du calife Hicham pour présenter les doléances des Berbères : égalité dans le partage du butin et arrêt de la pratique qui consiste à éventrer les brebis pour obtenir la fourrure des fœtus (le mouton étant un élément essentiel de l'économie pastorale des tribus berbères)[22]. Après plusieurs mois d'incidents frontaliers, la guerre ouverte éclate dans la région algérienne de Tindouf et Hassi-Beïda, puis s'étend à Figuig au Maroc. Yghomracen, célèbre souverain abdalwadide est défait en 1268. Certaines familles de l'aristocratie locale réalisent de brillantes carrières, au point d'envoyer leurs membres siéger au Sénat romain. Plus au nord, à Tétouan et à Chaouen, apparaît une sorte de taïfa à dominante andalouse, peuplée par les réfugiés venus de l'ancien royaume de Grenade (conquis par les Espagnols catholiques en 1492), et dirigée par une femme nommée Sayyida al-Hurra[75]. Malgré leur opposition politique à la Sublime Porte, les Saadiens organisent leur makhzen et leur armée sur le modèle ottoman. Le PJD confirme sa forte présence au niveau local et régional à la suite des élections communales de 2015[187].Saâdeddine El Othmani remplace Benkiran à la tête du gouvernement en 2017. En novembre 1942 a lieu le débarquement américain sur les côtes marocaines, à Port-Lyautey (Kénitra), Fédala (Mohammedia), Casablanca et Safi. Cette tribu, qui serait initialement originaire de l'actuelle Libye, était établie dans le Rif, au bord de la Méditerranée. Rapidement, les rois des différentes taifas rallient les armées almoravides pour former un front commun contre l'ennemi castillan. Cette mission débouche sur la reconnaissance de l’autorité Califale Almohade et une alliance entre Almohades et Ayyoubides, qui se concrétise par la participation de la flotte marocaine aux opérations maritimes contre les Croisés (sur les côtes méditerranéennes du Proche-Orient et même en mer Rouge, où les navires almohades prêtés à Al-Adel mettent en échec l'expédition contre La Mecque organisée par Renaud de Châtillon en 1182)[65]. C’est le premier grand déclin de la dynastie. La défaite de la France a pour conséquence de placer l'administration coloniale sous les ordres du régime de Vichy pro-hitlérien et collaborationniste, qui veut obliger le sultan Sidi Mohammed ben Youssef (futur roi Mohammed V), souverain chérifien depuis 1927, à appliquer les lois antisémites d'inspiration nazie aux Marocains de confession juive. Elle est d'ailleurs rattachée administrativement au diocèse d'Hispanie, relevant lui-même de la préfecture des Gaules. Toutefois, au grand dam de Guillaume II, la France et l'Espagne se voient confier la sécurité des ports marocains et un Français est chargé de présider la Banque d'État du Maroc. A l'instar des Omeyyades de Cordoue dont ils sont tributaires, les émirs salihides s'entourent d'une garde Saqāliba d'origine slave, et font face aux raids destructeurs des Vikings[41]. Fils d'une esclave chrétienne affranchie, il devient par la même occasion maître d'un empire s'étendant du Tage au fleuve Sénégal, et du centre de l'Algérie jusqu'aux côtes atlantiques marocaines. Les Idrissides, cependant, ne réussissent pas à réunifier leur royaume qui tombe aux mains des tribus zénètes. Ses forces harcèlent avec succès les légions de Bélisaire repoussées vers la péninsule tangéroise. Le climat d'exaltation mystique qui régnait au ribat attire de nombreux fidèles de toutes les contrées du Sahara occidental et même au-delà. Les négociations s'accélèrent pour l'évacuation des bases militaires américaines situées sur le territoire marocain[164]. Ce dernier, fils d'un chef tribal (amghar), fait carrière dans l'armée impériale romaine et se couvre de gloire au cours des campagnes militaires contre les Daces et les Parthes, conquit la Médie, l'Arménie et la Babylonie et écrase les révoltes anti-romaines de Judée. Du 7 janvier au 6 avril 1906, à la suite de l'affaire de Tanger, se tient à Algésiras, au sud de l'Espagne, une conférence internationale sur le Maroc afin d'apaiser les tensions entre les différentes puissances qui se disputent le pays. Toujours en 1965, Casablanca est agitée par de graves émeutes sociales violemment réprimées. C'est en effet depuis le Maroc espagnol qu'éclate le soulèvement du général Franco, commandant des troupes coloniales (Légion espagnole des tercios et unités indigènes regulares), contre la République espagnole le 17 juillet 1936. De même, la ville de Tétouan, peuplée majoritairement « d'Andalous » depuis sa reconstruction à la fin du XVe siècle, forme une principauté de facto indépendante, gouvernée par la famille Naqsis pendant la première moitié du XVIIe siècle, dans le contexte d'affaiblissement du makhzen saadien et de morcellement territorial du pays. Fuyant la menace des Abbassides (qui avaient massacré des Alides et leurs partisans chiites lors de la bataille de Fakh près de La Mecque), ils séjournent en Égypte avant de s'installer à Walilah (Volubilis), sous la protection de la tribu berbère des Awarbas. Les plaines produisent aussi du blé et des fruits en grande quantité, et les forêts sont exploitées pour le bois de cèdre et de thuya. l'article Art almoravide et almohade). Les Andalous qui s'installent à Fès sont quant à eux des opposants aux Omeyyades, originaires des faubourgs cordouans qui s'étaient révoltés massivement contre l'émir omeyyade d'Al-Andalus Al-Hakam Ier (notamment du faubourg de Rabed, d'où le nom de Rabedis attribué aux éléments de cette première vague d'immigration andalouse au Maroc)[31]. Les tribus insurgées et la population de Fès vont jusqu'à essayer d'imposer des neveux de Sulayman, les princes Moulay Ibrahim puis Moulay Saïd fils de l'ancien sultan Yazid[116] sur le trône chérifien, mais finissent par échouer dans leur tentative de changement de pouvoir au profit de l'une des branches de la dynastie alaouite. Yahya Ibn Ibrahim et Abdallah Ibn Yasin errent donc dans le désert et s'en vont fonder un ribat sur l'île de Tidra entre la baie du Lévrier et le cap Timiris. À Marrakech même les cheikhs souhaitent procéder à l’élection d’un nouveau calife, ne laissant d’autre alternative au jeune souverain que la fuite pour un temps. La faiblesse du makhzen permet en outre à un aventurier du nom de Jilali Ben Driss plus connu comme le rogui Bou Hmara de se faire passer pour un fils de Hassan Ier, et de se faire reconnaître comme sultan à Taza et dans l'ensemble du nord-est du Maroc, de lever sa propre armée capable de tenir en échec les mehallas impériales chérifiennes pendant quelques années, avant d'être finalement capturé et exécuté à Fès en 1909. En 974, une intervention omeyyade enlève toute indépendance aux Idrissides et en fait leurs vassaux. C'est au lendemain de la disparition de Francisco Franco, caudillo de l'État espagnol depuis 1939, que le Maroc entame une récupération planifiée de ces territoires, connue sous le nom de Marche verte (novembre 1975). Installés à Malaga, ils récupèrent peu à peu leur puissance, au point d'engendrer une dynastie pendant l'époque des taïfas, les Hammudites. Durant les années 1980, le roi Hassan II annonce la candidature marocaine à l'adhésion à la Communauté européenne[173], qui est déclinée par la Commission de Bruxelles. En effet, depuis sa conquête et sa colonisation de l'Algérie, la France entreprend de sécuriser les confins algéro-marocains et lorgne sur l'Empire chérifien qui est alors l'un des derniers États indépendants du continent africain au même titre que l'Éthiopie et le Liberia. Depuis les dernières décennies post-coloniales, le Maroc penche pour une politique nationale agricole tandis que son voisin algérien se tourne vers l'industrialisation et la planification socialiste. Ces populations établissent ainsi un quartier qui prit par la suite le nom de « quartier des Magharibas (Marocains) » et dont l'un des vestiges est la Porte des Maghrébins[66] ; de nombreux Palestiniens d'Al-Qods descendent ainsi de ces Marocains installés en Terre sainte[67]. Reconnu et acclamé dans le nord du Maroc, il règne à partir de 1362 sur un royaume dont seule la moitié nord est demeurée loyale à l’autorité mérinide. Le processus suit, dans les deux pays, des étapes relativement similaires, quoique selon une chronologie différente … Dans cette nouvelle province de l'Empire saadien en Afrique occidentale, l'ordre est assuré par un important dispositif de garnisons : les soldats de l'armée marocaine du Soudan finissent par épouser les femmes songhaï, ce qui donne naissance à une nouvelle ethnie issue de ce métissage, les Armas. Localement la conférence a également un impact déterminant. Le général espagnol d'origine cubaine Manuel Fernández Silvestre dispose alors d'une armée forte d'environ 60 000 soldats pour réprimer l'insurrection. L'histoire des Idrissides commence, lorsqu'un prince arabe chiite de la famille de `Ali (quatrième calife de l'islam), Idris Ibn 'abd Allah al-Kamil et son affranchi Rachid Ben Morched El Koreichi, se réfugient dans le Moyen Atlas. L'opposition à la France et à sa politique coloniale, notamment durant la guerre d'Algérie, conduit également le Maroc à abriter des bases et des camps d'entraînement du FLN algérien, ainsi que le commandement de la Wilaya V : il s'agit de l'état-major de l'armée des frontières, connu sous le nom de clan d'Oujda et regroupant les futurs dirigeants de l'Algérie indépendante, tels que Houari Boumédiène et Abdelaziz Bouteflika. Les similitudes culturelles et génétiques entre les traditions ibériques et néolithiques nord-africaines renforcent encore le modèle de migration ibérique vers le Maghreb[9]. le MCO maintenant est au angles nous sommes fières d’être en 1 ÈRE DIVISION le comble reste LE MAINTIEN in CHA ALLAH et pourquoi pas jouer botola et concurrence avec les grands du MAROC et d'AFRIQUE C'est ça LE MOULOUDIA en vérité amjad al MOULOUDIA de FILALI SMIRI BELHIWANE MARZAK et j'en passe .ALLEZ mouloudia faites nous plaisir de ne regarder que vers l'avant . Mais cela ne date nullement d’hier ou même d’avant-hier. L'Istiqlal et, dans la mesure de ses moyens le PDI, vont organiser des réseaux clandestins à travers de nombreuses régions avec comme objectif ultime l'obtention finale de l'indépendance. Le sultan Abd el-Aziz impressionné par ce discours décide de refuser toutes les réformes préconisées par l'ambassadeur Eugène Regnault. À partir de 985, date de la destruction du dernier bastion de l'État idrisside par les Omeyyades, l'extrême occident maghrébin est contrôlé par les Meknassas, les Maghraouas et les Ifrenides, dont les allégeances oscillent entre les califes cordouans et fatimides. Les Mérinides s’engouffrent alors dans la très stratégique Trouée de Taza, tremplin qui leur permit d’entreprendre le siège de Fès en août 1248 et d’envisager la prise de toute la moitié nord du Maroc. La pacification du territoire reconquis est plus laborieuse à l'intérieur des terres et se heurte à la pugnacité des Maures, notamment ceux de l'ouest de l'Afrique du Nord[16]. L'ambassadeur marocain en France en 1699, l'amiral des mers marocaines Abdellah Benaïcha, est l'auteur du premier essai en langue arabe décrivant Versailles et les splendeurs de la Cour royale française. Les guerres israélo-arabes successives auront cependant eu pour effet de provoquer l'émigration massive de la très importante communauté juive marocaine vers l'Etat hébreu mais également vers la France et le Canada. Le début de son règne est marqué par une lutte avec son neveu qui réclamait la succession. Hadrien est contraint d'envoyer Quintus Marcius Turbo réunir les deux Maurétanies avec un rang de légat à titre exceptionnel et provisoire pour réprimer les soulèvements berbères. Les gouverneurs de Tombouctou profitent également de la crise dynastique pour se comporter en princes indépendants et négocier séparément avec les Touaregs et les Peuls, ce qui affaiblit considérablement l'autorité marocaine dans la région de la boucle du Niger. Un tournoi sera organisé avant la phase finale du Championnat d'Afrique des Nations. Le punique, variété carthaginoise du phénicien, est la langue officielle utilisée pour les documents administratifs, les rapports diplomatiques et les cultes de Baal, de Tanit et des divinités du panthéon libyco-carthaginois. À partir de la première moitié du Xe siècle, le Maroc devient l'enjeu des rivalités entre les Omeyyades d'Al-Andalus et les Fatimides d'Ifriqiya. La province connaît un renouveau économique et démographique non négligeable. D'Azemmour est originaire Estevanico (de son vrai nom Mustapha Zemmouri), un Marocain réduit en esclavage par les Portugais puis revendu aux Espagnols. À l'ouest, Lisbonne et Santarem tombent aux mains des Portugais. Sur le plan intérieur, les années 1990 voient s'amorcer une relative libéralisation du régime par le roi Hassan II, politique qui culmine avec la tenue des élections démocratiques de 1997 et la formation d'un gouvernement dit d'alternance, présidé par Abderrahman El Youssoufi de l'USFP (socialiste), et qui succède aux gouvernements technocratiques de Mohammed Karim Lamrani et d'Abdellatif Filali. La résonance d'Anoual atteint l'Extrême-Orient et l'Amérique du Sud[149] et l'épopée rifaine sera citée comme modèle de référence de la guerre de libération moderne par les plus célèbres leaders révolutionnaires du XXe siècle, tels que Mao Zedong, Ho Chi Minh, Che Guevara[150], ainsi que par Tito qui dans les Balkans s'inspirera des méthodes de guérilla des Rifains pour libérer la Yougoslavie de l'occupation nazie[151]. Interdit en 1937, tous ses initiateurs sont pourchassés, emprisonnés ou exilés. L'Empire chérifien se scinde en deux makhzens rivaux, l'un à Fès avec Moulay Sulayman, l'autre à Marrakech avec Moulay Hisham. Sa mère la sultane douairière Khnata bent Bakkar, veuve de Moulay Ismail issue de l'une des plus prestigieuses tribus des provinces sahariennes, joue alors un rôle prédominant de régente et tente de préserver les institutions fondamentales de l'Empire chérifien[107]. Charles Saint-Prot, Jean-Yves de Cara, Frédéric Rouvillois, dir., Les différents groupes berbères du Maroc et du Maghreb. En 1415, c’est au tour de Ceuta de tomber aux mains des troupes de Jean Ier, roi du Portugal, lui aussi en croisade contre la course maritime des cités portuaires de la côte marocaine. Cette politique se concrétise par l’attaque conjointe anglo-marocaine contre Cadix (1596) et par l’échange d’ambassadeurs entre les Cours royales de Londres et de Marrakech en 1600. Durant les années qui suivent, il boute les Castillans hors de tous leurs établissements atlantiques jusqu’à Tanger. Les Phéniciens, commerçants entreprenants originaires de la Phénicie libanaise située dans le pays de Canaan, installent leur premiers établissements dans ce que les géographes grecs comme Strabon nomment la Libye (terme qui désigne alors l'ensemble de l'Afrique du Nord à l'ouest de l'Egypte, et non la seule Libye contemporaine) et notamment sur les côtes marocaines, dès le XIe siècle av. La communauté chrétienne de Tingitane semble demeurer fidèle au catholicisme et reste en dehors de la querelle du donatisme qui agite les provinces voisines, notamment l'Afrique proconsulaire et la Numidie. La mort d’Abu Muhammad al-Adil marquera le début de l’ingérence du Royaume de Castille dans les affaires marocaines. En zone française le pouvoir exécutif est incarné par le résident général désigné par la France, et qui dispose d'une assez large liberté de manœuvre. Une intense campagne permet un certain regain de vigueur des Mérinides mais Abu Inan est étranglé des mains d’un de ses vizirs, un certain al-Foudoudi, le 3 décembre 1358, neuf ans seulement après son accession au pouvoir. Jean Brignon, Guy Martinet, Bernard Rosenberg. Ce coup de force du 20 août 1953 est soutenu par les colons ultra-conservateurs, le préfet de police de Casablanca Philippe Boniface, les grands notables marocains liés à la France comme le pacha El Glaoui, ainsi que par le parti extrémiste Présence française du docteur Causse qui assassine les personnalités françaises favorables à l'indépendance marocaine à l'instar de Jacques Lemaigre Dubreuil[159]. À la suite du départ de Lyautey en 1925, la résidence devient néanmoins sensible aux pressions exercées par les puissants lobbys coloniaux, représentés par les patrons de la haute finance et de la grande industrie, et par les Chambres françaises d'agriculture du Maroc. L'évacuation de Tanger est finalement décidée et confiée à l'amiral Dartmouth, les troupes de Moulay Ismail prennent alors possession de la ville après plus de 200 ans d'une triple domination étrangère (portugaise, espagnole, anglaise). De retour au pays, la tribu retombe dans un anonymat relatif jusqu’à la cinglante défaite almohade de Las Navas de Tolosa à l’issue de laquelle les troupes mérinides iront défaire 10 000 soldats almohades. La défaite française de 1940 renforça le nationalisme. Le Maroc obtiendra cependant un statut de partenaire avancé auprès des institutions européennes et sera un acteur incontournable du dialogue euro-méditerranéen. Mais Abd El Moumen et El Béchir contrarient ce plan et profitant de l'effet de surprise, ils parviennent même à assiéger ponctuellement Marrakech, capitale almoravide. À l’issue de cette bataille, la dynastie se concentre sur la frange nord-orientale du Maroc afin de protéger le pays des invasions ottomanes, comme en témoignent les importants borjs et ouvrages de fortification militaire de Fès et de Taza. L’architecture en particulier atteint son apogée, se traduisant par la construction de la Giralda à Séville, honorée du statut de capitale andalouse, ainsi que de la Tour Hassan à Rabat (dont le minaret ne fut jamais achevé) et de la Koutoubia à Marrakech, toutes trois bâties sur un modèle sensiblement équivalent et parfaitement alignées sur un axe Séville-Rabat-Marrakech correspondant en quelque sorte à la colonne vertébrale du califat almohade d'Occident. Il rend Cadix aux Nasrides de Grenade en guise de bonne volonté mais six ans plus tard, en 1291, ces derniers, alliés aux Castillans dont ils sont les vassaux, entreprennent de bouter définitivement les Mérinides hors de la péninsule Ibérique.