Rose, un hiéromoine et théologien orthodoxe américain, a écrit un livre sur le sujet, The Soul After Death. Pour l'Eucharistie, les orthodoxes utilisent un pain fermenté alors que les catholiques utilisent le pain azyme (sans levain). Les évêques élisent un patriarche qui est le chef de l'Église orthodoxe. Nous avons également procédé au repérage et à l’examen exhaustif des sources de la Confession orthodoxe, ce qui nous a permis d’appréhender, dans le cadre du séminaire, un certain nombre de thématiques inattendues pour la période, le xixe siècle grec étant habituellement considéré sous le signe de l’éveil national et de l’ouverture à la modernité4. La doctrine des péages aériens se retrouve par exemple dans la Vie de Saint Antoine le Grand écrite par Athanase d'Alexandrie[10], dans la vie de Basile le Nouveau et de Théodora[11],[5],[6], dans les homélies de Cyrille d'Alexandrie[12],[5],[6], ou dans un discours d'Abba Isaïe[13],[14]. Dans ce contexte a également été évaluée l’influence plus générale de Théodoret de Jannina, un exégète de l’Apocalypse dont notre auteur se fit le défenseur tout au long de sa vie13. Text, Translation and Notes. Au cours de ce voyage, l'âme traverse un royaume aérien habité par des esprits mauvais (Éphésiens 6:12). L'orthodoxie est organisée selon le principe de l'autocéphalie. Au total aujourd'hui il y a environ 180 millions de personnes se réclamant de l'orthodoxie. Les saints du XIXe siècle Ignace Brianchaninov (en)[18] et Théophane le Reclus[19] ont insisté non seulement sur la véracité de mais aussi sur la nécessité de cet enseignement dans la vie spirituelle de tout chrétien. 1834). Peinture d'icônes. Dans les monastères elle peut, être, célébrée chaque jour à l'exception des jours " aliturgique" par exemple les mercredis ou vendredis de carême. De partager avec les personnes en quête spirituelle le message d'espoir et l'expérience de la noblesse humaine révélés par le christianisme d'origine et transmis fidèlement par l'Église orthodoxe. 6 Pour Jacques, la première heure doit être située à l’aube, et c’est avec elle que commence la journée. Aujourd'hui le patriarcat qui regroupe le plus grand nombre de fidèles (environ 100 millions) est celui de Moscou qui a sous sa direction la Russie et les anciennes républiques soviétiques, la Tchécoslovaquie, la Pologne, l'Albanie, la Chine et le Japon. Par exemple, dans l'hagiographie de Basile le Nouveau, les anges accompagnant Théodora à travers les péages échangent à plusieurs reprises des pièces d'or - représentant les prières de Basile - aux démons, afin que Théodora puisse passer. Le Saint-Synode de l'Église orthodoxe russe hors frontières a tenu une session sur « une controverse soulevée par le diacre Lev. Professeur d'histoire et de géographie, auteur. Il n'est pas inhabituel dans l'orthodoxie d'avoir, sur des questions sur lesquelles il n'existe aucun dogme formel de l'Église, des éléments différents et même apparemment qui se chevauchent dans la tradition globale. ", the teaching of the toll houses might very well be regarded as the very epitome of heresy, Moine Grégoire, disciple de saint Basile le Jeune (, questions sur lesquelles il n'existe aucun dogme formel de l'Église, The Future Life According to Orthodox Teaching, http://www.thedepartureofthesoul.org/hierarchal/, http://www.thedepartureofthesoul.org/foreword/, http://www.thedepartureofthesoul.org/academic/, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Péages_aériens_(christianisme_orthodoxe)&oldid=175032822, Article contenant un appel à traduction en russe, Article contenant un appel à traduction en anglais, Portail:Christianisme orthodoxe/Articles liés, Portail:Religions et croyances/Articles liés, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence. Les évêchés sont regroupés en métropoles, chacune ayant à sa tête un métropolite. Les chrétiens de l'Est européen se disent orthodoxes car ils affirment que ce sont eux qui suivent au plus près l'enseignement de Jésus[Source ?]. Dieu répondit à ses prières (selon ce récit) en envoyant Théodora elle-même à Grégoire ; elle lui a parlé, en détail, de son voyage à travers les péages[4]. Puhalo», le principal opposant à la doctrine des péages. « Keep death before your eyes daily, and be concerned about how you will leave this body, pass the powers of darkness that will meet you in the air, and encounter God without hindrance, foreseeing the awesome day of his judgement and reward for all our deeds, works, and thoughts. L'idée du paiement des bonnes actions offertes aux démons partage certains aspects avec l'enseignement catholique romain sur les mérites, mais dans le cas de l'Église catholique, les mérites en question ne sont pas principalement individuels mais ceux du Christ et des saints administrés par l'Église. Enfin, en 1858, il en réalise une copie pour le hiéromoine Eugénios dans l’Athos, Xénophon 11 : cf. »[17], « La tradition des péages [aériens] était solidement établie dans tout l'Orient bien avant la fin de l'Antiquité tardive, bien qu'elle reçut une élaboration typiquement byzantine dans la vie de Basile le Jeune (mort en 944) datant du Xe siècle. A. Papadopoulos-Kérameus, Ἱεροσολυμιτικὴ Βιβλιοθήκη, I, Saint-Pétersbourg 1891, p. 282-283. Historiquement, dans l'Église orthodoxe, certains affirment qu'il existe des péages aériens (appelés aussi "télonies", du grec moderne : τελωνεία / telonia, douanes), aussi appelés postes de péage aériens, que traverse l'âme après la mort. Les opposants à la doctrine soulignent son manque d'expression théologique systématique parmi tous les pères de l'église, l'acceptation sans réserve de certaines sources patristiques et hagiographiques et l'absence de définition théologique précise comme des lacunes de sa proclamation. L'eschatologie est restée pour eux un horizon ouvert au sein de la théologie" »[30]. Le christianisme orthodoxe sur Internet: Eglises autocéphales, diocèses, monastères, paroisses, portails web, forums, groupes de discussions, etc. Jacques y eut certainement accès : non seulement il le cite en 1834, mais il en donne aussi un abrégé en 1836. On entend souvent dire que le christianisme est responsable de la situation de domination prédatrice et sans partage de l’homme sur … En 2014-2015, nous avons poursuivi notre travail sur la Confession orthodoxe de Jacques de Néa Skètè (vers 1797-vers 1869), amorcé en 2013-2014, dans le but de donner la première édition de ce texte à partir du manuscrit autographe IFEB 22 (a. Il existe également des Églises autonomes en Finlande, en Crète, au Japon et celle des Missions. Le patriarche d'Alexandrie s'occupe des Africains. Michael Azkoul soutient que Seraphim Rose est son seul partisan théologique contemporain. Le clergé catholique reste célibataire. Esquisse d’une histoire des courants idéologiques au sein du peuple grec asservi, Thessalonique 1982, p. 390-442. Alors que certains disent que les péages ne sont que métaphoriques, d'autres croient en une représentation réelle mais non physique des « postes de péage », où les démons ont le droit de demander à leurs victimes de rendre compte de leurs actes répréhensibles, et de laisser la victime partir si un bon paiement (des bonnes actions de la victime) est offert. Dans certaines formes, cette doctrine est enseignée dans des textes hagiographiques et autres textes spirituels très tôt dans l'histoire de l'Église, mais il n'a jamais été officiellement promulgué par aucun concile œcuménique[1]. 4Achevée en 2015, l’édition de la Confession orthodoxe sera prochainement publiée. Par exemple, saint Théodore le Grand Ascète a donné pour instruction de « réfléchir sur le redoutable bilan qui est à venir, comment les durs gardiens des postes de péage apporteront devant vous un à un les actions, les mots et les pensées qu'ils ont suggérés mais que nous avons acceptés et fait le nôtre »[16]. Le patriarche d'Antioche est chargé des orthodoxes du Proche Orient (Liban, Syrie...). Le christianisme n’est pas responsable de la crise écologique. Un certain nombre de saints orthodoxes, et d'anciens et des théologiens modernes, ont ouvertement approuvé cette doctrine, mais certains théologiens et évêques, à partir du siècle dernier, l'ont condamnée comme étant d'origine hérétique et gnostique[2]. L'évêque-primat qui est à la tête de ces églises autonomes est nommé par une église autocéphale. En effet, ils ont leurs propres patriarches et leur propre hiérarchie. Les orthodoxes rejettent l'idée de l'existence du Purgatoire (idée introduite au XVIe siècle dans la confessions catholique). 1834). Si l'âme est incapable de compenser un péché, les démons l'emmènent en enfer[4]. Les opposants aux péages affirment qu'il s'agit d'une forme de gnosticisme, ou de néo-gnosticisme, et affirment que cette doctrine est opposée au catéchisme de l'Église et à d'autres doctrines orthodoxes[2]. 5 Ce récit est livré par la Vie d’André le Fol, un texte du xe/xie siècle, éd. Certains disent que, compte tenu de la peur qui accompagne cette doctrine, l'amour du Christ devient incompris et oublié ; cependant, d'autres suggèrent que la peur est parfaitement naturelle et salvifique pour les chrétiens orthodoxes. Les orthodoxes refusent le dogme de l'Immaculée conception décidé en 1854 par les catholiques et celui de l'Assomption de la Vierge Marie (décidée en 1950), car pour les orthodoxes la Vierge est morte puis ressuscitée et montée au Ciel (c'est la dormition de la Vierge). Considérant d’ailleurs que ses contemporains ont dévié de la voie droite de l’orthodoxie, il compose la Confession orthodoxe à leur intention, espérant leur prouver la permanence des miracles à travers le temps et la nécessité du maintien d’un Typikon fidèle à la coutume. La dernière modification de cette page a été faite le 25 septembre 2020 à 19:16. Sp. Chaque communauté locale de croyants constitue une Église placée sous l'autorité d'un évêque. Ces démons gardent une trace de chaque péché, qu'il soit de pensée ou d'action, qu'ils réussissent à faire commettre une personne après l'avoir tentée ; cependant, les péchés repentis sont effacés des archives des démons. Il y a vingt péages, bien que le nombre ne soit pas dogmatique, et différentes sources énumèrent des nombres qui varient. Le théologien orthodoxe Dr Paul Ladouceur[28] considère la Vie de saint Basile comme une forgerie ; en outre, il écrit que l'enseignement des péage aériens « n'est pas le seul mode de réflexion sur la vie après la mort dans la tradition orthodoxe. Dans ce récit, Théodora, élève spirituel de Basile, apparait à un autre étudiant, le pieux et saint laïque Grégoire. Le second en importance numérique est celui de Bucarest (environ 17 millions de fidèles). Βιογραφία-Ἐργογραφία, Thessalonique 1999. Or, ceci est en contradiction avec tous les Typika orthodoxes, qui font commencer la journée au soir, en suivant notamment la pratique juive. L'âme rencontre ces démons à divers jalons appelés péages, où les démons essayent alors de l'accuser de péchés et, si possible, d'entraîner l'âme en enfer."[1]. Description du Cours (programme professionnel) - Orthodoxie, affaires et éthique. Chaque péage est peuplé de démons dévoués à des péchés particuliers. Cependant, le théologien orthodoxe David Bentley Hart considère cet enseignement comme une hérésie[27] et le théologien orthodoxe Adnan Trabulsi s'oppose à la doctrine des postes de péage divins qu'il considère comme gnostique[2]. Certains auteurs de la Philocalie, « une anthologie faisant autorité d'écrits sur la prière du cœur »[15], ont parlé des péages aériens. Appendices, Uppsala 1995. Des mentions de péages peuvent être trouvées dans l'hymnologie de l'Église et dans les histoires de la vie de certains saints et de leurs écrits. De plus, les opposants à cette doctrine soutiennent qu'elle met l'accent sur la peur et la culpabilité comme un moyen de maintenir les croyants « sur le droit chemin », tout en ignorant le pardon de Jésus-Christ, qui, selon la doctrine chrétienne orthodoxe, est venu sur terre pour sauver le monde et l'humanité lorsqu'elle le méritait le moins. Cofondateur et rédacteur en chef d'Orthodoxie.com. Or, la plus grande confusion règne autour de ce texte, dont l’original n’est pas encore édité, mais dont la traduction russe, publiée par A. Boulatovich, Посмертныя вещания преподобнаго Нила Мироточиваго Афонскаго, Mont Athos 1912, a suscité une kyrielle de publications parascientifiques. 7 Sur Jean de Lindos († 1796), cf. Il permet de transcrire la Bible dans les langues slaves, jusqu'alors sans écriture, et il est encore utilisé aujourd'hui. Jacques l’accuse d’y avoir officialisé le déplacement de certaines fêtes pour qu’elles ne coïncident pas avec des jours de deuil. II. Le mot orthodoxe vient des mots grecs ortho (qui veut dire droit) et doxa (qui signifie opinion et glorification du Seigneur). Manuel de liturgie byzantine, Paris 2009, p. 98-99. Le christianisme orthodoxe est une religion monothéiste notamment pratiquée en Europe de l'Est et du Sud-Est. Les orthodoxes refusent le dogme de l'infaillibilité du pape (décidée en 1871). Cette doctrine dit que "suite à la mort d'une personne, l'âme quitte le corps et est escortée jusqu'à Dieu par des anges. Derniers ouvrages parus : "La royauté et le sacré" (Cerf, 2016) ; "Le christianisme orthodoxe face aux défis de la société occidentale" (Cerf, 2018) ; "Le loup et son mystère. Dans le Canon de la supplication lors du départ de l'âme dans Le Grand Livre des Besoins se trouvent les références suivantes à la lutte d'une âme passant par les péages : « Considérez-moi digne de passer, sans entrave, par le persécuteur, le prince de l'air, le tyran, celui qui monte la garde dans les voies effroyables, et les fausses accusations de celles-ci, alors que je quitte la terre » (Ode 4, p. 77). A. Binggeli, M. Cassin, V. Kontouma, « Inventaire des manuscrits de l’Institut français d’études byzantines », Revue des études byzantines 72 (2014), p. 43-45. Elle sera enfin complétée d’un résumé détaillé en français, de planches et de plusieurs index14. Selon le récit, Grégoire avait prié Dieu et lui avait demandé de les informer de ce qui était arrivé à Theodora après sa mort. Le christianisme orthodoxe est la religion des chrétiens vivant principalement en Europe de l'Est et du sud-est. Pour cela, Cyrille et Méthode inventent un alphabet, appelé aujourd'hui alphabet cyrillique, inspiré de l'alphabet grec utilisé par les Byzantins. De la même manière, saint Jean de Karpathos a écrit : « Quand l'âme quitte le corps, l'ennemi s'avance pour l'attaquer, la vilipendant violemment et l'accusant de ses péchés d'une manière dure et terrifiante. 14 En février 2016, ce travail a été joint à notre dossier déposé à l’EPHE en vue d’une Habilitation à diriger des recherches. 1834)3. Le patriarche de Constantinople ne commande pas aux autres patriarches mais dispose de la primauté d'honneur (il est considéré comme le plus prestigieux, car il est le patriarche de l'ancienne capitale de l'empire romain). Lampros, Catalogue of the Greek Manuscripts on Mount Athos, I, Cambridge 1895, p. 61. La plupart des chrétiens orthodoxes ne connaissent pas cette doctrine, qui n'est devenue « populaire » que depuis la publication du livre de Seraphim Rose. De faciliter l'accès aux ressources disponibles en français portant sur l'Orthodoxie et l'Église orthodoxe. Les orthodoxes ne reconnaissent pas le pape comme chef du christianisme, ni le filioque (ajout fait par les théologiens franques au texte initial du credo). C'est pas sorcier, le magazine de la découverte et de la science. La chaine officielle de l'émission de France 3. 13 Sur Théodoret de Jannina († vers 1823/1826), voir Jacques de Néa Skètè, Βίος τοῦ μακαρίου καὶ ἀοιδίμου διδασκάλου Θεοδωρήτου, éd. Bon nombre de néo-martyrs sont des Grecs exécutés pour avoir refusé de se convertir à l'islam lors de l'occupation turque, ou pour être revenus au christianisme. 1834). Au premier péage aérien, l'âme est interrogée sur les péchés de la langue. Conscient des bouleversements de son temps, il n’en cesse pas moins de se référer à Syméon le Nouveau Théologien (949-1022) et aux pères hésychastes. Selon l'enseignement de Théodora, chaque chrétien a un démon qui le tente. « Tu me comptes digne d'échapper aux hordes de barbares immatériels, de monter dans les profondeurs aériennes et d'entrer au ciel » (Ode 8, p. 81). Après la séparation des chrétiens d'Orient et des chrétiens d'Occident au moment du schisme de 1054, Rome a été remplacée par Moscou. Contrairement aux catholiques, les orthodoxes refusent la théorie du filioque qui assure que le Saint-Esprit procède à la fois du Père et du Fils, ide imposée au IXe siècle dans le monde chrétien occidental. « Christianisme orthodoxe » expliqué aux enfants par Vikidia, l’encyclopédie junior, car ils affirment que ce sont eux qui suivent au plus près l'enseignement de, https://fr.vikidia.org/w/index.php?title=Christianisme_orthodoxe&oldid=1477217, Creative Commons Attribution-Share Alike 3.0. 10 Jacques consacre une grande partie de sa Confession orthodoxe à la réfutation des Collybades en général et de Nicodème l’Hagiorite (1749-1809) en particulier. 1 Ayant connu l’Insurrection grecque de 1821, le gouvernement de Jean Kapodistria (1828-1831) et l’arrivée du roi Othon dans le nouvel État grec (1833), Jacques de Néa Skètè est une personnalité paradoxale. Conscient des bouleversements de son temps, il n’en cesse pas moins de se référer à Syméon le Nouveau Théologien (949-1022) et aux pères hésychastes. 11 L’édition critique de cette Vie composée au xe siècle a récemment été donnée par D. F. Sullivan, A.-M. Talbot, S. McGrath, The Life of Saint Basil the Younger (Dumbarton Oaks Studies 45), Washington, D.C. 2014. 2 Cf. Dernière modification de cette page le 21 septembre 2020 à 09:58. Dans ces églises autonomes le culte est célébré dans la langue nationale. Par la suite, le concile de 1054, appelé plus communément grand schisme d'Orient ou schisme de 1054 les a séparés, mais l'Église orthodoxe garde les dogmes du christianisme : Par ailleurs, les orthodoxes et les autres courants chrétiens s'inscrivent tous dans une même culture religieuse fondée sur les textes de l'Ancien et du Nouveau Testaments. Le clergé orthodoxe peut être marié (à l'exception des évêques) et donc avoir des enfants. Les catholiques célèbrent la messe tous les jours, alors que dans le monde orthodoxe elle est essentiellement réservée au samedi et au dimanche. Elle sera dotée d’une longue introduction sur les versions manuscrites du texte, les méthodes mises en œuvre par Jacques de Néa Skètè, les sources auxquelles il a puisé, ainsi que sur une mise en perspective historique de son contenu. Puhalo aurait falsifié la reproduction de plusieurs icônes anciennes et falsifié les traductions des écrits et de la vie de plusieurs saints, tandis qu'Azkoul aurait falsifié plusieurs textes patristiques. 21 juin 2020 - L'Église orthodoxe honore comme néo-martyrs des fidèles assassinés en haine de la foi au cours des derniers siècles, notamment quand des pays chrétiens sont tombés aux mains de pouvoirs criminels. Historiquement, dans l'Église orthodoxe, certains affirment qu'il existe des péages aériens (appelés aussi "télonies", du grec moderne : τελωνεία / telonia, douanes), aussi appelés postes de péage aériens, que traverse l'âme après la mort. »[11]. 3Ces thématiques ont été présentées d’un point de vue non seulement doctrinal, mais aussi historique. Il est donc trompeur et erroné de présenter la théologie des péage aériens comme "l'enseignement de l'Église orthodoxe" alors qu'en réalité ce n'est qu'une partie de la tradition orthodoxe concernant la vie après la mort. Ils convainquent d'abord les chefs, les rois, les princes, qui se font baptiser, avant de convertir les peuples. Dans les temps anciens du christianisme, la religion orthodoxe n'existait pas ; il y avait deux empires chrétiens partageant la même foi : Au IXème siècle, deux moines, Cyrille et Méthode, sont chargés d'aller convaincre les peuples slaves de se convertir à la religion chrétienne. URL : http://journals.openedition.org/asr/1471 ; DOI : https://doi.org/10.4000/asr.1471, Maître de conférencesÉcole pratique des hautes études – Section des sciences religieuses, OpenEdition Journals member – Published with Lodel – Administration only, You will be redirected to OpenEdition Search, Affichage des polices de caractères non usuels, A digital resources portal for the humanities and social sciences, Annuaire de l'École pratique des hautes études (EPHE), Section des sciences religieuses, Catalogue of 546 journals. Les péages aériens font partie du jugement particulier[3]. À ce sujet, cf. Vassa Kontouma, « Christianisme orthodoxe », Annuaire de l'École pratique des hautes études (EPHE), Section des sciences religieuses, 123 | 2016, 213-214. 8 Sur lui, voir D. Stratès, Βαρθολομαῖος Κουτλουμουσιανός (1772-1851). Mais si une âme jouit de l'amour de Dieu et a foi en lui, même si par le passé elle a souvent été blessée par le péché, elle n'est pas effrayée par les attaques et les menaces de l'ennemi. Sur eux, voir en dernier lieu notre compte-rendu dans l’Annuaire de l’EPHE-SR 117 (2008-2009), p. 283-288. Sa théorie du νυχθήμερον est énoncée dans sa « Chrysopègè » : Τοῦ ἐν ἁγίοις πατρὸς ἡμῶν Ἰωάννου Ἀρχιεπισκόπου Κωνσταντινουπόλεως τοῦ Χρυσοστόμου Τόμος Πρῶτος, Χρυσοπηγὴ καλούμενος, ἐν ᾧ περιέχεται ἡ ἐξήγησις καὶ διασάφησις τῆς Κοσμογενέσεως τοῦ προφήτου Μωϋσέως […], Venise 1786, col. 493A. Dès le début de l'organisation du christianisme, au IV siècle, il y a eu cinq patriarcats (territoire placé sous l'autorité d'un patriarche) : celui de Constantinople, celui de Jérusalem, celui d'Antioche, celui d'Alexandrie et celui de Rome. Après le Schisme de 1054 entre les chrétiens d’Orients et les chrétiens d’Occident, c’est devenu l’une des branches du christianisme, également appelée orthodoxie. En 2014-2015, nous avons poursuivi notre travail sur la Confession orthodoxe de Jacques de Néa Skètè (vers 1797-vers 1869), amorcé en 2013-2014, dans le but de donner la première édition de ce texte à partir du manuscrit autographe IFEB 22 (a. En 1832, Bartholomée publia une version réformée de l’Ὡρολόγιον τὸ Μέγα, violemment critiquée par Jacques. Christianisme orthodoxe.Com est l'annuaire Internet des sites orthodoxes le plus complet. ». Le patriarche de Constantinople, qui n'a plus que quelques milliers de fidèles vivant en Turquie, est chargé des orthodoxes installés en Europe occidentale, en Grèce, en Crète, en Finlande, en Australie et en Amérique. Le baptême s'effectue par trois immersions (alors que les catholiques ne pratiquaient qu'une immersion). D'autres hymnes d'églises disent que les âmes doivent « passer par les dirigeants des ténèbres qui se tiennent dans l'air »[8],[9] Dans l'Euchologion grec et slavon, dans le canon de Saint André pour le départ de l'âme, se trouvent dans l'Ode 7 les paroles suivantes : « Tous les saints anges du Dieu Tout-Puissant, ayez pitié de moi et sauvez-moi de tous les démoniaques péages ». 2Plus particulièrement, nous avons examiné la cosmologie d’inspiration biblique de Jacques, qui s’étoffe en puisant dans le récit de la pérégrination supra-céleste d’André le Fol5 ; sa théorie des Heures, qui s’oppose radicalement aux décomptes classiques du νυχθήμερον (ou ἡμερονύκτιον) opérés par les Hébreux, les Ottomans, les Européens, les « astronomes naturalistes », mais aussi par la tradition liturgique des chrétiens orthodoxes6, et suit la voie très originale ouverte par Jean de Lindos, un paraphraste et compilateur des Homélies sur la Genèse de Jean Chrysostome7 ; son action en faveur d’une orthopraxie stricte, contre des réformateurs tardifs du Typikon tels que Bartholomée Koutloumousianos8, Matthieu le Crétois9 et bien entendu les Collybades10 ; sa théorie de l’ouverture permanente des Écritures, dont le corpus complet ne sera achevé qu’à la fin des temps ; enfin, son exploitation de textes eschatologiques byzantins – comme la Vie de Basile le Jeune11 –, mais également d’une littérature apocalyptique des xviiie-xixe siècles, au sein de laquelle figurent en bonne place les Didachai de Nil le Myroblyte12, dont Jacques semble être l’un des premiers témoins. Un certain nombre de figures contemporaines de l'Église orthodoxe soutiennent l'enseignement sur les péages aériens, y compris Ephraim (Moraitis)[20], Constantin Cavarnos[21], l'archevêque Seraphim Rose[22], le métropolite Hiérothéos (Vlachos)[23], Jean de Shanghaï[24], Justin Popović dans sa Dogmatique de l'Église orthodoxe[5],[6], Jean-Claude Larchet[25], Placide Deseille[26] et Michael Pomazansky[3]. À chaque péage, les démons exigent que les âmes « paient » leurs péchés en rendant compte de bonnes actions compensatoires. Le patriarche de Jérusalem a autorité sur les fidèles vivant en Israël et en Cisjordanie. Cependant, deux chapitres dédiés du livre The Departure of the Soul According to the Teaching of the Orthodox Church auraient révélé pour la première fois plus de 100 falsifications, fausses déclarations et erreurs dans les écrits de Puhalo et Azkoul. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. Histoire d'une fascination" (Le Courrier du livre, 2020). 9 Peu connu par ailleurs, Matthieu le Crétois est le compilateur de la Πανθέκτη, ἤτοι Βίβλος ἐνιαύσιος, ἡ κοινῶς καλουμένη Ἑβδομαδαρία […] αὐξηθεῖσα, μετὰ τῶν δεουσῶν ἑρμηνειῶν τοῦ Τυπικοῦ, διά προτροπῆς καὶ σπουδῆς […] Ματθαίου τοῦ Κρητός […], Venise 1817. 4 Ayant connu l’Insurrection grecque de 1821, le gouvernement de Jean Kapodistria (1828-1831) et l’arrivée du roi Othon dans le nouvel État grec (1833), Jacques de Néa Skètè (vers 1797-vers 1869) est une personnalité paradoxale. Cette doctrine dit que "suite à la mort d'une personne, l'âme quitte le corps et est escortée jusqu'à Dieu par des anges. »[29] De même, le professeur d'études religieuses Stephen J. Shoemaker a écrit : « La vérité est que l'état de mort n'a jamais été défini avec précision dans la tradition orthodoxe, et tout comme dans d'autres domaines liés à l'au-delà "les Byzantins avaient pas de 'système' concernant des fins dernières. Sur le chemin, les âmes doivent franchir vingt péages aériens. Le troisième jour après que l'âme se sépare du corps, selon ce récit, elle est portée par les anges vers le Paradis. Tzôgas, Ἡ περὶ μνημοσύνων ἔρις ἐν Ἁγίῳ Ὄρει κατὰ τὸν ιη´ αἰώνα, Thessalonique 1969, p. 52-60 ; Argyriou, Exégèses grecques de l’Apocalypse, p. 443-586. Patapios Kausokalybitès, « Ὁ ‘μακάριος καὶ ἀοίδιμος διδάσκαλος Θεοδώρητος ’ Λαυριώτης ὁ ἐξ Ἰωαννίνων […] », Γρηγόριος ὁ Παλαμᾶς 93/836 (sept.-oct. 2010), p. 585-633, texte p. 600-617 ; E. Kurilas, « Θεοδώρητος προηγούμενος Λαυριώτης ὁ κωδικογράφος », Byzantinische Zeitschift 44 (1951), p. 343-346 ; Ch.