L'itinéraire de cette route commence au Champ de Mars, conduit au Cirque Maxime et fait le tour du Palatin. Il commémore la victoire du pont Milvius où Constantin a battu son rival Maxence. Immédiatement après avoir franchi l'Arc de Constantin, la procession triomphale tourne vers la gauche et suit la Via Sacra jusqu'au Forum Romain, puis au Capitole, en franchissant à la fois l'Arc de Titus et l'Arc de Septime Sévère. D'autres motifs iconographiques renforcent ce programme : les éléments de décor (bas-relief, statues) pris sur les monuments de l'Âge d'Or impérial, sous Trajan, Hadrien et Marc Aurèle, et remployés sur l'arc, situent Constantin dans la lignée de ces empereurs modèles. Vous trouvez les informations permettant d'identifier l'œuvre à laquelle se rapporte l'image (niveau d'attribution, nom de l'artiste, école, titre, numéro d'inventaire, fonds, localisation, titre de l'album, numéro de folio, extension du numéro de folio et situation dans l'album). Au-dessus de la baie centrale, l'inscription principale occupe la place principale de l'attique. L'arc mesure 21,10 m de haut, 25,7 m de large et 7,4 m de profondeur. Traduction : Au pieux et heureux empereur César Flavius Constantin le Grand, Auguste, parce que, sous l'inspiration de la divinité et par grandeur d'esprit, avec son armée et de justes armes, en un seul coup décisif, il a vengé l'État sur le tyran et toute sa faction, le Sénat et le peuple romain dédient cet arc en signe de son triomphe. Le même message est répété en deux courtes inscriptions situées sur les parois intérieures du passage central : LIBERATORI VRBIS (libérateur de la cité) — FVNDATORI QVIETIS (fondateur de la paix). Personnalisez Vue de l'arc de triomphe de Constantin, à Rome de Montbeliard E. et décorez votre intérieur avec une reproduction d'art haut de gamme et réalisée en France. Les reliefs des écoinçons, comme ceux des bases des colonnes, datent de l'époque constantinienne. J.-C. L’arc fut consacré après la mort de Titus. Les écoinçons de l'arc central sont décorés de reliefs de Victoire portant un trophée, tandis que ceux des arcs secondaires présentent des personnifications de fleuves. L'arc, recouvert de marbre du Pentélique, n'est composé que d’une seule arche contre trois pour les arcs de Septime Sévère et de Constantin par exemple. De chaque côté de cette inscription, surplombant les deux baies secondaires, se trouve une paire de panneaux de bas-reliefs, donc huit au total. Ils évoquent l'image du dirigeant pieux et victorieux. Cette interprétation n'est toutefois plus guère retenue, en raison de la réévaluation de l'esthétique qui domine l'art de l'Antiquité tardive : on admet généralement aussi, ce qui est démontré par certaines œuvres, notamment dans les arts mineurs (comme la sculpture sur ivoire) que les artisans de cette époque avaient les moyens techniques d'approcher, sinon d'égaler le classicisme de leurs prédécesseurs. Ils proviennent, de même que les deux bas-reliefs situés sur les parois du passage central, d'une grande frise célébrant la victoire sur les Daces. 2 ), attire immédia¬ tement le regard, et la première impression superficielle, avant toute analyse du détail, force déjà à reconnaître que toute la com¬ position avait été soigneusement conçue pour rendre le spectateur attentif au centre. De nombreuses sculptures furent prélevées sur des monuments du 2e s. et réemployées. Dans les passages latéraux étaient placés huit bustes (deux par mur) qui ont été endommagés au point de ne plus être identifiables. C’est un arc de triomphe qui a été construit pour commémorer la victoire de Constantin sur Maxence. Les écoinçons de l'arc central sont décorés de reliefs de Victoire portant un trophée, tandis que ceux des arcs secondaires présentent des personnifications de fleuves. Sur la face nord, les médaillons présentent de gauche à droite : une chasse au sanglier ; un sacrifice à Apollon ; une chasse au lion ; un sacrifice à Hercule. Les mots instinctu divinitatis (« sous l'inspiration de la divinité ») ont fait l'objet de nombreux commentaires. Sur ce monument commémoratif de la victoire de Constantin, la nouvelle frise historiée représentant sa campagne d'Italie constitue le motif significatif le plus important : elle célèbre l'empereur, à la fois dans ses fonctions militaires et civiles. L'une d'entre elles fut transférée pour être utilisée à la basilique Saint-Jean-de-Latran et remplacée par une colonne de marbre blanc. Comme il est de coutume, l'ennemi vaincu n'est pas mentionné nommément dans l'inscription, mais seulement par une référence indirecte au « tyran », selon une terminologie qui, avec l'image d'une « guerre juste », justifie l'assassinat d'un dirigeant illégitime et donc la guerre civile déclenchée par Constantin contre son collègue Maxence. Il possède trois baies : la baie centrale est la plus grande, avec 11,5 m de haut pour 6,5 m de large, tandis que les passages latéraux mesurent 7,4 m de haut pour 4,4 m de large. Elle est identique sur les deux faces. Les reliefs de l'arc de Constantin à Rome (313-315) [Tiré de Aloïs Riegl, Spätrömische Kunstindustrie [L'industrie d'art romaine tardive], 1901, Vienne, chapitre II : La Sculpture. 1 ) pour se rendre compte que l'artiste considérait qu'il avait pour tâche de réaliser une unité individuelle par l'entre¬ mise d'une composition centrale dans le plan. L'arc de Constantin est situé à Rome et a été construit en 315 après JC. Arc de Constantin I- PRESENTATION GENERALE L'arc mesure 21 m de haut, 26 m de large et 7m de profondeur. Il fut placé près du Colisée et de la Meta Sudans, Constantin voulant associer son règne à celui de la dynastie flavienne qui avait érigé ces monuments[1]. La centralisation symétrique, qui n'est réalisable que dans le plan, y apparaît même poussée à l'extrême. Les reliefs proviennent de monuments romains plus anciens ; le pourtour des arches et leurs pieds datent de Constantin. Les reliefs, qui mesurent environ 2 m de diamètre, étaient encadrés de porphyre, qu'on ne retrouve que du côté nord de l'édifice. Sur la face sud, de gauche à droite : un départ à la chasse ; un sacrifice à Silvanus ; une chasse à l'ours ; un sacrifice à Diane. Ce stade est marqué par une nette renonciation au réalisme. Statues de Daces et reliefs de l'Arc de Constantin L'arc de Constantin a été inauguré en 315. Riegl Alois. DOI : https://doi.org/10.3406/1895.1997.1229, www.persee.fr/doc/1895_0769-0959_1997_hos_1_1_1229. Il existe dans la plus ancienne Rome plusieurs variétés de ces portes magiques. La plus grande se situe au centre et mesure 11,5 mètres de haut pour 6,5 de large. Il commémore la victoire du pont Milvius où Constantin a battu son rival Maxence. Il a été commandité par Constantin 1er et construit par le Sénat romain en l'honneur de la victoire de Constantin 1er au Pont Milvius contre Maxence et pour commémorer ses 10 ans de pouvoirs. Le grands bas-reliefs, hauts de trois mètres, se réfèrent aux campagnes militaires de Marc Aurèle, qui se sont déroulées vers l’an 170. L’Arc de Constantin est un arc de triomphe à Rome, situé entre le Colisée et le Palatin. Cette pratique n'est par ailleurs en rien exceptionnelle à l'époque, puisque de nombreux monuments élevés sous le règne de Constantin font aussi largement appel à des remplois : c'est le cas par exemple de la première basilique Saint-Pierre de Rome ou encore de nombreux monuments de la nouvelle capitale impériale, Constantinople. Le texte, identique sur les deux faces, se lit : IMP(eratori) CAES(ari) FL(avio) CONSTANTINO MAXIMO Ces portes étaient placées soit à l'entrée de la ville, soit à l'entrée du forum. Il se trouve de nos jours dans le rione du Celio, l'ancienne route des triomphes. Il possède trois baies : la baie centrale est la plus grande, avec 11,5 m de haut pour 6,5 m de large, tandis que les passages latéraux mesurent 7,4 m de haut pour 4,4 m de large. L'arc chevauche la Via Triumphalis, la route prise par les empereurs lorsqu'ils entrent dans la cité pour célébrer leur triomphe. Les écoinçons de l'arc central sont décorés de reliefs de Victoire portant un trophée, tandis que ceux des arcs secondaires présentent des personnifications de fleuves. Inauguré en 315, c'est le dernier de la série des arcs de triomphe à Rome. pp. La création de l’architecte Jean-François-Thérèse Chalgrin fait deux fois la taille de l’Arc de Constantin de la Rome antique, qui en est l’inspiration. Immédiatement après avoir franchi l'Arc de Constantin, la procession triomphale tourne vers la gauche et suit la Via Sacra jusqu'au Forum Romain, puis au Capitole, en franchissant à la fois l'Arc de Titus et l'Arc de Septime Sévère. Elle est encore lisible grâce aux caractères en creux et aux trous de fixation qui subsistent. L'Arc de Constantin est le plus grand arc de triomphe antique qui nous soit parvenu intact. À partir du iie siècle avant J.-C., certaines … MAGNITVDINE CVM EXERCITV SVO TAM DE TYRANNO QVAM DE OMNI EIVS Sept sont antiques, la huitième Chicago/Turabian Format. Les deux latérales mesurent elles 7,4 … Nous avons donc toujours affaire à une composition antique plane, et non à une com¬ position moderne spatiale. Les statues des prisonniers Daces viennent du forum de Trajan. Arc de #triomphe érigé par l'#empereur Constantin en 315.” QVOD INSTINCTV DIVINITATIS MENTIS Mais, bien que Constantin ait commencé à soutenir activement l'Église à partir de 312, le symbole du Dieu Soleil, Sol Invictus, continue de figurer en bonne place sur les documents officiels de son règne — notamment les monnaies — jusqu'en 324. Au sommet de chacune des huit colonnes encadrant les baies se trouve une statue de prisonnier dace, probablement prise au forum de Trajan. Description de l'arc de l'empereur Constantin à Rome. La partie inférieure du monument est construite de blocs de marbre, tandis que la partie supérieure, l'attique, est en maçonnerie de briques revêtue d'un placage de marbre. CHAPU Henri Michel Antoine Ecole française Fragment du bas-relief de l'arc de Constantin, à Rome INVENTAIRES ET CATALOGUES : Cabinet des dessins Fonds des dessins et miniatures, collection du musée d'Orsay RF 5464, Recto LOCALISATION : Petit format ATTRIBUTION ACTUELLE : CHAPU Henri Michel Antoine TECHNIQUES : H. 00,026m ; L. 00,038m HISTORIQUE : Dernière provenance : … Télécharger cette image : Italie, Rome, l'arc de Constantin, bas-relief détail - EDX74W depuis la bibliothèque d’Alamy parmi des millions de photos, illustrations et vecteurs en haute résolution. Il est large de 13,50 mètres, haut de 15,40 mètres et profond de 4,75 mètres. Dans les reliefs de l'Antiquité tardive, dont les reliefs de l'arc de Constantin sont le modèle, on assiste à l'apparition d'un nouveau réalisme de type tactile : la figure se trouve isolée comme dans une niche, les membres des figures et les plissés des draperies sont creusés d'ombres pro¬ fondes de sorte qu'une nouvelle continuité apparaît à l'avant de la surface, et non dans sa profondeur. Inauguré le 25 juillet 315 (date correspondant aux decennalia du règne de l'empereur), c'est le dernier de la série des arcs de triomphe à Rome, dans laquelle il se distingue par son utilisation systématique de réemplois (spolia) de monuments antérieurs. Elle représente des épisodes de la campagne italienne de Constantin contre Maxence, en raison de laquelle on procéda à la construction du monument. A paraître en français aux éditions Macula ] . L'arc de triomphe de Constantin, dont il sera question dans l'article, n'était pas achevé lors du retour victorieux de l'empereur. Située à mi-chemin entre le Colisée et le Palatin, l’arc de Constantin est fièrement dressé. Elle devait se trouver à l'origine sur le forum de Trajan ou dans les casernes de la cavalerie sur le Cælius. Les reliefs des écoinçons, comme ceux des bases des colonnes, datent de l'époque constantinienne. Les personnages. conquêtes militaires, l’Arc de Triomphe était la plus grande arche triomphale au monde quand il fut finalement terminé en 1836. Les médaillons proviennent d’un monument inconnu érigé pour Hadrien, les hauts reliefs d’un monument de Marc-Aurèle.