Les Barbares s'étendent alors irrésistiblement en Gaule malgré l'action de défenseurs de la romanité comme Ægidius et son fils Syagrius[195]. Il bat les Burgondes grâce à son armée composée de Huns — Ætius a été otage à la cour des Huns pendant son enfance, où il est devenu un ami du jeune Attila — et les transfère en Sapaudia où en 434, Valentinien III les autorise à s'installer en tant que peuple fédéré. L’Empire romain d’Occident disparait. Les dictateurs possèdent plus de pouvoirs que n’importe quel autre magistrat, suivi des consuls et des préteurs, magistrats ordinaires. La ville a d'abord connu la royauté, puis la république et enfin l'empire. Une carte schématique de l’Empire romain coupé en 2 à la fin du IVe siècle. Les Goths ont le droit de s'installer en Thrace. Cette guerre et cette prise sont un évènement majeur dans l'histoire romaine : pour la première fois, les soldats-paysans restent dans l'armée plus d'une année entière, sans rentrer chez eux pour l'hiver, et pour la première fois, en compensation, ils reçoivent une paie tirée d'un nouvel impôt payé par les propriétaires terriens, le tributum[44]. La deditio de Capoue en 343 av. Les plus riches combattent dans la cavalerie (equites), les autres sont fantassins (pedites)[66]. Un empereur : chef d’un empire, possédant un pouvoir politique, judiciaire, militaire et religieux. Un tribut et l'octroi d'une dignité romaine à Attila permettent d'éloigner le danger. Tous les empereurs se placent sous l'auspice d'un dieu. Il exige que les chrétiens qui s’étaient emparés des trésors des cultes païens les restituent. Les conquêtes de l'Empire romain. Les patriciens sont souvent propriétaires de vastes domaines cultivés. Il se dit fils d'Apollon. En 488, Théodoric le Grand, roi des Ostrogoths, envahit l'Italie, alors aux mains d'Odoacre, à la demande de l'empereur d'Orient Zénon[197] qui se considère comme le seul maître de l'Empire. Elle est avec Alexandrie, la plus grande ville du monde romain. Au lendemain de la chute de la monarchie, le Sénat et surtout les deux seuls magistrats récupèrent le pouvoir suprême, et on passe d'un système monarchique à un système oligarchique. Constantin divise l'Empire en grandes circonscriptions dont les limites sont fluctuantes, les préfectures régionales avec à leur tête un préfet du prétoire. L’ordre sénatorial oriental est recruté parmi les notables des cités provinciales grecques[171]. Il nomme son propre fils Diaduménien César puis Auguste en 218, mais sont tous deux assassinés[136]. La présence romaine en Bretagne et en Germanie est sérieusement renforcée. Constantin s’appuie sur les réformes administratives introduites par Dioclétien. Les instances religieuses et les objets sacrés sont mis en sécurité à Cære, une alliée, avant que les Gaulois ne s'emparent de Rome et assiègent le Capitole, où les derniers défenseurs résistent[46]. Peu à peu tous les hommes libres accèdent à la citoyenneté. L'esclavage devient le moteur de la société romaine après la Deuxième Guerre punique, lorsque les riches Romains commencent à créer des grandes propriétés (Latifundium) dans les provinces conquises[107]. Sous le règne d'Héraclius (610-641) l'empire d'Orient prend un caractère grec inéluctable. De plus, l'opinion publique est lasse des désordres et des guerres civiles, elle réclame un régime stable, fût-il autoritaire[115]. La période qui suit le vote des lois licinio-sextiennes voit l’émergence de tendances alarmantes, tel que le rapprochement continu des tribuns et des sénateurs. Le peuple et les anciens reconnaissent la nécessité d’avoir un dirigeant politique unique, appelé le rex. Le nouvel empereur de la partie orientale de l'Empire, Théodose Ier, pacifie rapidement les Balkans et réussit à conclure un nouveau fœdus avec les Goths en 382[188],[189]. L'Empire romain d'occident disparaît en 476 et l'Empire romain d'orient existe pendant 1000 ans, jusqu'à sa chute en 1453 (prise de Constantinople par les Ottomans). C’est un empereur guerrier. À cette époque, deux secteurs de l’économie peuvent être qualifiés d’industriels. Rome a su mettre fin à ses divisions sociales et peut donc proposer un modèle politique séduisant aux aristocraties des autres cités méditerranéennes, atout diplomatique non négligeable. En outre, la littérature latine, dont on a conservé de nombreux textes, fournit de nombreux renseignements sur la mentalité et l'histoire culturelle de Rome. Cet événement passe inaperçu en Occident comme en Orient, tant l'empereur d'Occident avait perdu son importance. En hiver, il n'y a pas de navigation. Ceci lui permet d'accroître sa puissance matérielle. Ces derniers forment la masse des artisans et paysans. Initialement, les forces romaines ont des difficultés contre les forces macédoniennes, mais en 168 av. Tout en laissant le déroulement des anciennes magistratures et du Sénat, Auguste concentre tous les pouvoirs entre ses mains. Par la Lex Publilia Voleronis, les plébéiens s’organisent par tribu[53],[54], se rendant politiquement indépendants des patriciens[55]. Les frontières de l'Empire se stabilisent et se fortifient avec la construction d'un système défensif surveillant les peuplades barbares outre rhéno-danubiennes (Germains, Daces, Sarmates, Chattes)[127],[128]. Il associe aussi toute la communauté au culte du génie familial devenant ainsi le père de tous, d'où son titre de père de la patrie. Une fois franchie la région frontière, les barbares peuvent ravager sans presque aucune entrave les provinces. Le mouvement se poursuit après sa mort. Les difficultés du IIIe siècle donnent à penser aux Romains qu'ils ont été abandonnés par les dieux et il s'ensuit une période ou les citoyens refusant de participer aux cultes publics, comme les chrétiens et les Juifs sont persécutés. Mais la République trouve en face d'elle, en la personne d'Hannibal, un adversaire redoutable, un homme politique et militaire de génie. Ils doivent toutefois s'acquitter d'un impôt supplémentaire : le tributum. Le puissant parti anti-barbare présent à la cour impériale obtient une épuration de l'armée et de l'administration en Italie, la privant des défenseurs efficaces et fidèles[193]. Les plébéiens détenant déjà de nombreuses magistratures, leur nombre au Sénat augmente probablement rapidement. Empire romain27 av. Leur richesse leur permet de tenir une place importante dans l'ordre des chevaliers. En effet, les légions sont massées aux frontières. Les prétoriens qui ont fait et défait tant d'empereurs sont recrutés parmi les légions du Danube fidèles à Septime Sévère. La nobilitas romaine se caractérise aussi par sa résistance à l’adoption du christianisme. La rhétorique grecque est utilisée par les Pères de l'Église, que ce soit pour rédiger des sermons, expliquer les textes saints ou tenter de convaincre les non-chrétiens. J.-C., la ville étrusque tombe aux mains des Romains dirigés par le dictateur Camille en l'an 396 av. J.-C., Rome prend et détruit la cité étrusque de Volsinii et les dernières villes étrusques indépendantes au sud de l'Arno sont rattachées à la République romaine[81]. Tout comme ses prédécesseurs, il multiplie les constructions publiques, notamment le Colisée qu'il entreprend. Le premier village indépendant se trouve sûrement sur le Palatin. Il s'entoure d'un faste incroyable pour exalter la grandeur de la fonction impériale. Les cas d'officiers barbares vivant dans l’Empire et romanisés sont fréquents au IVe siècle. Aux VIe et VIIe siècles, le genre hagiographique multiplie les récits de miracles, qui l'emportent sur l'exemple moral[176]. L'Empire romain est immense et il devient très difficile de protéger toutes les frontières. La grande nouveauté architecturale est la construction d’édifices chrétiens, une basilique, un baptistère et la demeure de l’évêque[174], dont une partie de matériau utilisé provient d’anciens monuments abandonnés. Constantin a été le premier empereur à mettre fin aux persécutions chrétiennes et à légaliser le christianisme, ainsi que toutes les autres religions et cultes de l’Empire romain. L'idéologie impériale revêt des aspects plus philosophiques. Elle monopolise les charges de comte et d’évêque[173]. Constantinople. L'Empire romain est immense et il devient très difficile de protéger toutes les frontières. Dans la capitale, on trouve autour du souverain des organismes et des hommes qui l'aident à gouverner. Sous le règne de Théodose II, la ville de Constantinople continue à s'agrandir et reçoit une nouvelle enceinte, le mur de Théodose. Historien, professeur, passionné par les sciences humaines, la recherche, la pédagogie, les échanges culturels et les ailleurs. Il a perdu une grande partie de ses troupes. Le royaume ostrogoth d'Italie est un excellent exemple de la collaboration entre Constantinople et les rois barbares. Comme son collègue, il promulgue des lois anti-hérétiques[181]. Enfin les clercs ne dépendent pas des juridictions ordinaires et se trouvent ainsi placés au-dessus du droit commun. Une nouvelle pièce d’or, le solidus, a été introduite pour lutter contre l’inflation. Il passe 15 ans sur le front du Danube à lutter contre les Barbares. Au cours du IVe siècle, ils obtiennent le droit de remplacer les recrues par une somme en or, l'aurum tironicum[162]. À Constantinople, il construit son palais comme si c’était une église ; il affirme avoir reçu une vision du Christ comme s’il était un apôtre ; il agit comme un évêque lors du concile de Nicée convoqué par lui-même, mais il ne l’est pas[156]. J.-C., commence la guerre sociale, qui oppose le Sénat et les Italiens, qui tentent d'obtenir la citoyenneté romaine. Cependant, nombre de villes latines se défont du joug étrusque à la fin du VIe siècle av. Ces nombreux monuments symbolisent la grandeur de Rome et l'art de vivre des Romains. Les soldats se recrutent donc de plus en plus dans les provinces les moins romanisées même si, au IIe siècle, la garde prétorienne et les officiers (centurions) sont toujours recrutés parmi les Italiens. Il devient alors nécessaire de déterminer ce qui doit être fait des peuples conquis[19]. C’est à l’empire romain d’orient que nous allons nous intéresser dans le premier chap. Cette pratique appelée évergétisme occupe une place importante dans la construction et la vie des cités. Constantin, premier empereur à s'être converti au christianisme, reste alors le seul souverain. Au début, les patriciens accaparent la nouvelle magistrature, mais petit à petit, les plébéiens sont de plus en plus nombreux à accéder au tribunat militaire à pouvoir consulaire, qui devient presque systématique, remplaçant le consulat. Le peuple élit le roi tandis que les anciens le conseillent[19]. Les ariens adoptent des positions très favorables au pouvoir impérial, lui reconnaissant le droit de trancher les questions religieuses d’autorité. La guerre profite surtout aux riches. En ce qui concerne la noblesse romaine, elle garde un immense prestige social, mais perd presque toute son autorité politique[140]. Au cours du IVème siècle, quatre grandes sections ont émergé de ces débuts constantiniens, et la pratique de la séparation de l’autorité civile et militaire a persisté jusqu’au VIIème siècle. Les païens y voient la conséquence de l'abandon des dieux traditionnels. Si l'on en croit les traditions, Rome est totalement mise à sac, détruite et brûlée[47], seul le Capitole est épargné, défendu héroïquement (épisode des oies du Capitole notamment[48]). Abstract. L’Empire romain d’Orient a vu le jour sur les rives du Bosphore, lorsque Constantin, premier empereur chrétien, fonda la nouvelle Rome, Constantinople. À partir des IIIe et IVe siècles, les portraits impériaux tournent à l’imposant colossal (telles la statue de Constantin Ier), tandis que la généralisation de l’inhumation donne une nouvelle impulsion à l’art du bas-relief sur les sarcophages, aux thèmes décoratifs dionysiaques ou paléochrétiens. Allégeance à l'empire L'empire a ses avantages qui peuvent séduire, surtout un observateur extérieur. L'empereur de la pars orientalis a, en 380, dans l'édit de Thessalonique, fait du christianisme une religion d'État. On doit au corps des ingénieurs militaires la construction de canaux, de routes, d'aqueducs, et de fortification de cités. Après de nombreuses aventures et des amours contrariées avec Didon, la reine de Carthage, il débarque dans le Latium où il fonde la ville de Lavinium. Il pratique une politique favorable aux pauvres : remise des dettes, lotissement des vétérans, grands travaux pour embellir Rome. Chacune des trois tribus est divisée en dix curies[18]. C'est pourtant cette politique défensive et attentiste qui annonce les difficultés financières et militaires de l'Empire romain[133]. Alors que le danger barbare est de plus en plus pressant, les défenses de l'Empire sont affaiblies par d'interminables guerres civiles. Deux évêques ariens sont excommuniés. Enfin, les alliés sont en bas de la structure administrative romaine. Le IIIe siècle est désormais plutôt décrit comme marqué par quelques grandes crises mieux définies du point de vue chronologique : crise politique en 238, deux graves crises dans les années 250 et 260, la période la plus dure pour le pouvoir impérial. J.-C. et la plèbe obtient la création de la magistrature du tribunat de la plèbe interdite aux patriciens, chargée de défendre son intérêt. Rome antique: l'Empire romain (27 avant J.-C.-476 après J.-C.) L'Empire d'Auguste à Trajan Cet article fait partie du dossier consacré à la Rome antique.. Pour avoir une vue d'ensemble sur la Rome antique, consultez en priorité les articles suivants du dossier en cliquant sur celui de votre choix : . L'ordo des décurions doit gérer les finances (pecunia publica) et le territoire de la cité, assurer l'ordre public et les relations avec le pouvoir central. Dans la continuité d'un effort commencé par d'autres empereurs, il s'attache à favoriser l'intégration des provinciaux, notamment par la création de colonies honoraires : alors que le terme colonie désignait le plus souvent l'installation de colons romains, il est désormais un titre honorifique concédé à une cité et qui donne la citoyenneté romaine à tous ses habitants[132]. Le partage entre l'Empire romain d'Occident et de l'Empire romain d'Orient en 395. Peuvent enrôler des unités parmi les hordes alliées de passage sur le territoire romain … Enfin, cette seconde période voit les seuls rois étrangers ayant régné sur Rome avec leurs successions basées sur l’hérédité. Les assemblées législatives, qui sont considérées comme l'incarnation du peuple de Rome, font les lois domestiques qui gouvernent le peuple. J.-C., la ligue achéenne se révolte aussi : victoire romaine, pillage et destruction de Corinthe. Les gouverneurs des provinces frontalières qui accueillent des légions sont choisis avec soin par l'empereur, car ils en assurent le commandement. J.-C., à l'issue de la Troisième Guerre punique (149-146)[100]. Cet aspect a parfois été exagéré par les historiens qui ont décrit les Sévères comme une dynastie orientale, jugement considérablement relativisé aujourd'hui[136]. Désormais la romanité et la religion chrétienne sont liées. César fort de troupes aguerries par 9 ans de combat en Gaule fait la conquête de l'Italie puis bat les armées de Pompée en Hispanie puis à Pharsale en 48 av. Ambroise de Milan, voulant défendre le credo de Nicée contre les ariens, qualifie l'hérésie de double trahison, envers l'Église et envers l'Empire[179]. Cette foule entretient une agitation constante dans la cité. Des voies stratégiques permettent de circuler facilement jusqu'aux frontières pour les défendre en cas d'attaque. Le Sénat confère alors à Octave le titre d'Auguste. Cette nouvelle organisation permet d'éliminer les usurpateurs qui semaient le trouble en Gaule, de repousser les barbares. Cette légende prend sa forme définitive à la fin du IVe siècle av. Les sujets de l'Empire sont des hommes libres qui ne sont pas citoyens romains. Les chevaliers et la nobilitas s'affrontent pour l'exploitation des provinces. Entre 149 et 146 av. Les Romains écrasent cette coalition et le territoire samnite est envahi : ces derniers capitulent en 290 av. Le Concile de Nicée est surtout connu pour son traitement de l’arianisme et pour avoir institué le Credo de Nicée, qui est encore utilisé aujourd’hui par les chrétiens. Cinq empereurs remarquables sur six choisissent, de leur vivant leur successeur, car ils n'ont pas de fils, toutefois le choix se porte toujours sur de proches parents. Selon les traditions, Junius Brutus, le neveu du dernier roi Tarquin le Superbe, est le fondateur légendaire de la République romaine, en 509 av. C omplétez la FICHE 2 : l’empire byzantin . Aurélien réunifie l'Empire en mettant un terme aux sécessions palmyrénienne et gauloise et fortifie Rome. Des rois étrusques, Tarquin l'Ancien urbanise Rome, Servius Tullius organise la population citadine et militaire et Tarquin le Superbe, par son comportement, précipite l'instauration de la République[28]. Les Romains remportent les premières batailles, mais après plusieurs années de guerres de frontières, les consuls romains décident, en 321 av. Marcien, époux de Pulchérie, la sœur de Théodose II, règne de 450 à 457. Dans cette société d'ordres : ordre sénatorial, ordre équestre ou ordre décurional, la nobilitas se distingue une reconnaissance de l'origine et non pas par un statut. L'Empire est devenu militaire. Il s'agit de lois politiques, économiques et sociales, visant à partager le pouvoir suprême entre plébéiens et patriciens, à lutter contre l'accaparement par les patriciens des terres récemment annexées autour de Rome (ager publicus), et à soulager la plèbe qui est écrasée de dettes : les mesures proposées sont le rétablissement du consulat, avec obligatoirement un élu plébéien parmi les deux consuls, l'interdiction d’occuper plus de 500 jugères sur l’ager publicus et la déduction du capital des intérêts déjà payés et l'étalement du remboursement des dettes sur trois ans, ainsi que la suppression du nexum. La ville a grandi au cours des siècles de manière désordonnée. B. L'Empire romain d'Orient garde les mêmes dispositions du IIe au VIIe siècle. Au début du règne, Domitien se montre libéral et juste. Pour attirer les recrues, elles reçoivent des exemptions fiscales sur leurs terres. Les navires se hasardent de plus en plus en haute mer pour raccourcir la durée des traversées. L'Empire romain d'Orient connaît une évolution différente : Il résiste et apparaît comme l'héritier de l'ancien Empire romain. En 395, Théodose le Grand meurt, après avoir partagé l'Empire entre ses deux fils. À côté des qualificatifs habituels comme felix, on associe de plus en plus le terme invictus. Histoire) By Michel Kaplan. Elle deviendra la norme pour les monnaies byzantines et européennes pendant plus de mille ans. Après la chute de l’Empire romain d’Occident en 476, Constantinople devint la capitale de l’Empire romain d’Orient et fut considérée comme la nouvelle capitale romaine à mesure que le pouvoir politique se déplaçait vers l’est. Malgré de nombreuses révoltes, l'Hispanie reste romaine. L’Empire byzantin, où domine le christianisme orthodoxe, est installé sur un territoire hérité de l’Empire romain d’Orient. Dans le Nord-Est de l'Europe, les Germains orientaux qui vivent dans les régions de la mer Baltique entament une lente migration vers le Sud et le Sud-Est européen. Il peut alors se consacrer à son ambition suprême, la conquête du pouvoir à Rome. L'économie de l'Occident demeure fragile alors que celle d'Orient est florissante. Elle échappe à l'impôt foncier et est administrée directement par le Sénat. Les Daces viennent de s'unir et Domitien intervient en personne avec la garde prétorienne pour les chasser. Dans sa théorie des deux cités, il développe l'idée que Rome est une cité terrestre donc mortelle. L’appellation grecque is ten polis (« à la ville ») L'empereur est démis par le Sénat et se suicide[124],[125]. Elles forment la nobilitas, la noblesse qui accapare les magistratures et remplit le Sénat. En 493 av. J.-C., les plébéiens font sécession. Ce faisant, ils chassent les autres tribus qui se trouvent sur les territoires qu'ils traversent. Le travail manuel et l'activité mercantile sont, pour les classes instruites, une source de mépris, une chose réservée aux classes inférieures et aux esclaves. Rome, des origines à la chute de l’empire . Toutes les populations et toutes les cités italiennes étaient divisées avant que Rome ne s'impose, et cette dernière réussit à entretenir des différences entre chaque, traitant avec chaque ville et chaque peuple, sous des conditions différentes et pour des statuts différents. La carte montre l’étendue de l’Empire romain d’Orient sous Justinien. Il fait entrer dans l'armée des barbares vaincus amorçant par là même la « barbarisation » de l'armée[151]. Le culte impérial est aussi une manière d'habituer les habitants de l'Empire, si dissemblables par la culture et les croyances à respecter le pouvoir de Rome à travers un empereur divinisé. J.-C. Pompée profite alors de l'absence de Jules César pour être nommé consul unique par le Sénat en 52 av. J.-C. Pyrrhus débarque en Italie et vainc les Romains. Pour répartir les responsabilités administratives, Constantin remplace l’unique préfet prétorien, qui avait traditionnellement exercé des fonctions militaires et civiles, par des préfets régionaux jouissant seuls de l’autorité civile. Après les réformes de Camille[67], ils forment des légions d'environ 4 500 hommes, composées notamment des hastati, les jeunes citoyens (iuniores) bien entraînés en première ligne, des principes, eux aussi iuniores, mais plus expérimentés, en deuxième ligne, et des triarii, les seniores, qui forment la dernière ligne et la réserve. Bien avant la date traditionnelle de la fondation de Rome, une communauté s’est fusionnée en confédération, la ville d’Albe la Longue (Alba Longa) constituant son point de rassemblement[3],[4],[5]. Mais les problèmes subsistent. En 390 av. Il est donc le seul empereur du monde romain, mais son autorité sur l'Occident n'est que théorique[200]. Aujourd’hui, l’ampleur de la christianisation de l’Empire est remise en question[178]. Cette reconquête épuise Rome et l'Italie et n'est guère durable. Un impôt spécial, l'annone militaire, est prélevé pour son entretien. Celle-ci est organisée en curies, le Sénat et les comices curiates deviennent officiels. Il néglige la menace perse qu'il écarte momentanément par le paiement d'un tribut et celle des Slaves et des Avars qui apparaissent au nord de l'empire d'Orient. Il puise ses origines dans la fondation même de Rome, et la datation de ses débuts change selon les critères choisis par chaque historien. Gouverner la cité est donc une affaire publique et collective. À la fin de 238, Gordien III, le petit-fils de Gordien Ier, devient empereur[149]. En 394, Théodose bat l'usurpateur à la bataille de la rivière froide où les deux armées perdent l'essentiel de leurs forces. Gratien est assassiné en 383. Ils acceptent donc avec empressement l'idée qu’un descendant du prince régnant prît la suite de son père. En proie à l'instabilité interne et aux attaques de peuples issus de Germanie pour la plupart, la partie occidentale de l'Empire (comprenant l'Hispanie, la Gaule, la Bretagne, l'Afrique du Nord et l'Italie) se scinde en royaumes indépendants à la fin du Ve siècle. Le conseil du prince dont il s'entoure pour prendre les décisions capitales est composé d'hommes choisis pour leurs compétences militaires, juridiques ou diplomatiques. La distinction entre comitatus et limitanei donne naissance à l'armée romaine du Bas-Empire. Chaque magistrat républicain détient certains pouvoirs (potestas), qui comprennent l’imperium, la coercitio et l’auspicia (pouvoirs religieux). Cette pression fiscale provoque la fraude fiscale de sénateurs dont la fortune dépasse les millions de sesterces[148] et la révolte des grands propriétaires d'Afrique qui portent au pouvoir Gordien Ier en association avec son fils Gordien II en 238.